La droite est le parti de l'ordre immoral

«La droite est le parti de l'ordre moral» nous dit l'intellectuel de gauche Edwy Bourdieusul. Ce que confirme le droitard Eudes-Henri de Saccamin en rajoutant que «la gauche est le parti du désordre immoral». Mais le droitard Saccamin ne prétend pas incarner uniquement l'ordre et la morale, mais aussi la liberté ! Car selon lui, si j'ai bien tout compris, la gauche produirait du désordre et de l'immoralité pour justifier l'intervention de l'État partout, ce qui serait liberticide.

Saccamin s'érige donc en défenseur des libertés ! Pas toutes les libertés, visiblement. Pas celle que son ordre moral réprouve, évidemment.
Pas la liberté de manifester et de faire grève, car ce serait péché de colère.
Pas la liberté de vouloir une société moins inégalitaire, car se serait péché d'envie.
Pas la liberté de donner librement son opinion sans être adoubé par l'élite, car se serait péché d'orgueil.
Pas la liberté d'aller parfois au restau quand on est un prolo car ce serait péché de gourmandise.
Pas la liberté d'avoir un peu de temps libre et de ne pas passer sa vie à l'usine ou au bureau, car se serait péché de paresse.
Par la liberté de vivre sans complexe sa sexualité car se serait péché de luxure.
Ah... et j'allais oublié tellement c'est ridicule... Monsieur de Saccamin voit du péché d'avarice dans le fait de recevoir une retraite et des allocations familiales... mais pas dans le fait d'exploiter ses salarié.e.s quand on est patron.e ou actionnaire.

Mais alors quelle libertés nous restent-t-il ? En fait, c'est très simple: les libertés que défend la droite, ce sont les libertés dont ne veut pas la gauche: liberté d'opprimer, de discriminer, liberté d'être raciste, sexiste, homophobe, liberté d'exploiter sans limite ses salariés puis de les jeter sur le carreau, liberté pour les riches d'être toujours plus riches et de pousser les pauvres au suicide. Et donc pour Saccamin, une société où l'on peut jouir de ces libertés mais pas de celles d'avoir du temps pour soi et sa famille, d'avoir une vie sexuelle épanouie et de protester quand cela est nécessaire, cela s'appelle une société ordonnée selon la morale.

Alors, c'est que nous n'avons décidément pas la même morale ! Que la société défendue par Saccamin soit une société d'ordre, je ne dis pas le contraire, mais c'est un ordre profondément immoral. Et la morale catho-bourgeoise défendue par la droite n'est au final qu'une pseudo-morale fabriquée par les riches pour que les pauvres se laissent dominer sans protester.

Bourdieusul a donc raison de dire que cette pseudo-morale ne sert qu'à préserver l'ordre dominant. Mais pourquoi ne dit-il pas que si nous, à gauche, nous voulons renverser l'ordre bourgeois, c'est précisément parce que nous le trouvons profondément immoral et que nous sommes animés par un authentique idéal moral ? C'est en fait symptomatique de cette tendance à gauche à prétendre que nous serions adeptes d'un matérialisme étroit dans lequel les considérations morales n'auraient aucune place, alors que tout le monde sait bien que ce n'est pas vrai. Certes, pas besoin d'idéal moral pour être un universitaire de gauche comme monsieur Bourdieusul qui passe sa vie à agiter des idées sans jamais agir concrètement. Mais un militant qui se bat tous les jours sur le terrain, qu'est-ce qui peut l'animer s'il n'a pas une certaine idée du bien ?

Oui, nous trouvons qu'il est immoral de laisser crever les migrant.e.s dans la mer.
Oui, nous trouvons qu'il est immoral d'envoyer des policier.e.s dans les écoles maternelle pour faire des rafles d'enfants sans-papier.e.s.
Oui, nous trouvons immoral que des ouvrièr.e.s soient saigné.e.s aux quatre veines puis mis.es au chômage pour satisfaire la cupidité des actionnaires.
Et tous ceux qui pensent le contraire sont des salopards. Nous ne devons pas avoir honte de le dire. Et laissons la droite ricaner et ironiser sur le «camp du bien» ! Et si comme le fait remarquer Bourdieusul, le discours moral est principalement porté par la droite, c'est précisément parce que la droite n'étant pas le vrai camp du bien, elle a sans cesse besoin de se justifier et de se fabriquer une morale artificielle à la mesure des intérêts qu'elle défend. Alors que pour la gauche, la morale est une évidence.

Donc pour conclure, je pense qu'il n'est pas suffisant de dire que la droite est le parti de l'ordre moral.
La droite est le parti de l'ordre moral des salauds et des hypocrites, à l'opposé de la morale authentique qui anime la gauche.

Mon laboratoire secret

Être journaliste, pour moi, ce n'est pas uniquement aller dans la rue pour observer et interroger les gens. C'est aussi avoir un petit laboratoire secret pour faire des expériences afin d'étudier sérieusement tous les sujets. Mon laboratoire se trouve au sous-sol. On trouve tout un tas d'objets très divers dont j'ai fait l'acquisition au fur et à mesure des sujets sur lesquels j'ai travaillé en tant que pigiste. Ce qui pourrait choquer le visiteur non averti, c'est d'abord de très nombreuses armes : bazookas, mitraillettes, grenades, revolvers... Tant d'objets acquis dans le cadre de mon reportage sur les trafics d'armes en banlieue. Il fallait bien que je sache s'il est facile de se procurer ces armes, de les stocker sans se faire choper et comment les conserver et les utiliser. Une autre partie de mon laboratoire est un mini-zoo rempli d'insectes, d'oiseaux, de reptiles, de rongeurs, et aussi quelques chats... J'ai entrepris cet élevage lors des débats sur le mariage pour tous. Comme je souhaitais étudier l'homosexualité chez les animaux, j'ai regroupé la moitié de chaque espèce dans des espaces mixtes et pour l'autre moitié, j'ai séparé les mâles et les femelles. Ceci afin d'observer à partir de quel moment et dans quel cas ils ou elles en venaient à se livrer à des actes homosexuels. Dans mon laboratoire, on trouve aussi des objets insolites acquis lors de mes différentes investigations comme un panier rempli de petites culottes collectionnées par une bande de trois ou quatre maniaques sexuels violeurs et fétichistes. Il y aussi un congélateur occupé par mes excréments déféqués à l'occasion de mes différents voyages, ceci afin d'étudier la qualité de l'alimentation de chaque pays. Il y aussi un tatamis que j'avais acheté à l'époque où je devais faire un article sur le judo mais depuis, je l'utilise surtout pour y inviter des prostituées avec qui je peux tester les pratiques sexuelles du moment.

Le plus encombrant dans mon laboratoire est un cadavre de vache folle que j'ai disséqué pour étudier la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Le jour où j'ai ouvert cette vache avec mon scalpel, les entrailles m'ont sauté à la figure. Le seul moyen que j'ai trouvé pour calmer ces organes trop vivants, c'est de les enduire de charbon. Mais il faut que je le fasse tous les jours, sinon elles se réveillent. Mais j'ai remarqué que ça marchait aussi avec du goudron, du pétrole et même de la peinture noire. Il semble que ça marche avec n'importe quoi, du moment que c'est de couleur noire. À moins que les abeilles ne s'enculent, je ne saurais jamais assez maculer de noir les bêtes entrailles qui se répandaient sur ma gueule et que ma mitraille doucement sereine finirait par licencier sans préavis. Avec tant de douloureuses facéties, les impérialistes cachés sur le tatamis onctueux eurent tôt fait de massifier la plantureuse vitrification des arbalètes mal séparées au-delà de la facilité grégaire. On ne peut pas voir qu'il est plus simple de chanter à brûle-pourpoint que de sacrifier très vindicativement sur un panier magique que les mousquetaires du viol avaient consacrés. Se payer une pute, c'est pas vraiment un truc génial mais se le payer avec de la crème fouettée sur la gueule, c'est carrément trop de la balle que tu prendras dans la gueule le jour où la reine des féministes te montrera son cul qui pète et que t'auras l'air con comme une bille qu'on avait lancé du haut d'un immeuble construit sur les ruines d'une civilisation disparue avant même d'avoir pu massacré les civilisations qui l'avaient précédé. Ne te détourne pas des études mystifiantes qui te succédèrent avec le massacre de ton gland gentiment préparé par les armées d'anges et de lutins qu'il fallait bien produire pour pouvoir supputer un nouvel orage et un ancien abâtardissement. On se croirait en Italie quand ma gentille petit suite de merdes jaunes avait tambouriné les putassières interceptions du nord. Maquereau débile, tu crois que tu peux t'endormir sur un nuage alors que la plupart du temps, tu ne sais même pas ce qu'est dormir pas plus que tu ne sais ce qu'est s'éveiller. Et tout ça, comment peux-tu le savoir si tu n'as pas toi aussi, ton petit laboratoire secret ?

La gauche et la morale

Dans un épisode de son émission "Ouvrez les guillemets", le célèbre youtubeur Usul répond à la question "La gauche est-elle le camp du bien ?" Il y répond par la négative expliquant avec justesse que le moralisme est à droite tout en concédant que les figures de gauche adoptent parfois un discours moral de manière à s'attirer les bonnes grâces de l'opinion publique.
Une telle réponse me satisfait. A ceci près que je ne suis pas certain qu'Usul ait bien mesuré à quel point la gauche s'est encombrée de discours moraux qui ne lui apportent plus aucun avantage mais au contraire la handicapent, et l'effort qu'on aura à fournir pour s'en débarasser.

Car Usul est de la gauche dite extrême dont un des plus gros défauts est de reprendre à son compte la haine de l'argent héritée de la morale catholique la plus archaïque.

Voir aussi comment cette extrême-gauche défend l'accueil des migrants, en se félicitant de sa générosité face à des gens de droite dépeints comme des salauds et des égoïstes. Alors que si la défense de l'immigration est bien une cause progressiste à promouvoir, elle n'a pas besoin de ce discours moralisateur. Il suffit de montrer l'apport inestimable des vagues d'immigration successives au dynamisme de l'économie. Sans elles, l'entreprise France serait aujourd'hui en ruine.

Ce qu'il nous faut donc dire en tant que vrais hommes de gauche débarassés de tout préjugé moral, c'est qu'une immigration accrue permettrait de sauver notre économie en fournissant aux entreprises une main d'oeuvre performante, flexible et peu coûteuse. D'autre part l'apport culturel d'autres pays permettra un jour à la France de sortir de tous les immobilismes hérités des traditions les plus archaïques.

Autre exemple : la PMA. La gauche a cru bon de défendre cette mesure au nom de la justice sociale sous prétexte que les couples de femmes aisées ayant la possibilité de pratiquer la PMA à l'étranger, il ne serait pas juste de ne pas la rendre pratiquable également pour les couples de femmes à faible revenu. D'abord, c'est un argument dangereux en ce qu'il encourage la droite à prendre des mesures pour rendre l'accès à la PMA plus difficile pour les femmes aisées. D'autre part, il faut bien réaliser un jour que cette notion de "justice sociale" n'est pas une notion de gauche, bien au contraire, puisqu'elle a été inventée par Louis XVI pour s'opposer à son ministre de gauche Turgot qui préconisait la dissolution des corporations, une mesure de modernisation pourtant nécessaire au développement de l'économie et qui fut heureusement adoptée définitivement grâce à la révolution française en 1791.

La gauche qui s'assume est donc une gauche qui défend la PMA non pas avec de tels jugements de valeur mais en démontrant simplement que cette mesure est une demande réelle et qu'il serait irrationnel de ne pas répondre à cette demande si l'on considère que les citoyens d'un État sont comme les clients d'une entreprise et que si l'entreprise France refuse de satisfaire sa clientèle, elle signe son arrêt de mort à plus ou moins long terme.
Je regrette aussi la timidité de la gauche lorsque sur ce sujet , la droite lui lance l'accusation d'eugénisme. Il ne faut pas hésiter à réfuter l'amalgame oiseux qui est fait avec l'eugénisme nazi. Ce dernier était fondé sur un jugement de valeur posant une hiérarchie des races et en cela était bien une politique d'extrême-droite, si l'on reprend les justes critères d'Usul. Mais il n'y a évidemment rien de tel dans la PMA. Si à titre privé, un couple préfère une certaine couleur de peau ou d'yeux pour l'enfant qu'elle va acquérir, au nom de quoi pourrait-on s'y opposer alors qu'on ne le fait pas lorsque des acheteurs choisissent la couleur de leur voiture, de leur smartphone ou de n'importe quel autre produit ?

Au contraire, le principe de la gauche étant la liberté et donc le choix, comme le promeut avec raison Caroline Fourest, on a tout lieu de favoriser ces nouvelles technologies qui nous offrent des choix que nos grand-parents n'avaient pas la chance d'envisager.

D'autre part, la PMA permettra d'ouvrir la voie à de nouveaux marchés répondant à tout une demande non satisfaite liée à la procréation. Et c'est avec une même rationnalité sereine que la gauche aura à défendre la GPA dans les années qui viennent, ainsi que l'euthanasie qui répond à une autre demande réelle et qui donne la clé d'une formidable variable d'ajustement pour désencombrer les hôpitaux et régler le problème du defficit de la sécurité sociale.

Usul est-il vraiment prêt à s'engager pleinement dans cette voie ? Aura-t-il encore beaucoup d'efforts à fournir pour être réellement de gauche ?

Réveille-toi !

Mon cher lecteur, permets moi de te tutoyer. Évidemment, je ne me permettrais jamais de tutoyer mon lecteur quand j'écris un article pour "Le Journal des Infos". Mais justement, ici, ce n'est pas le journal, c'est mon blog personnel et je me permets de te tutoyer pour te parler en toute franchise car j'ai des choses importantes à te dire. Cher lecteur, tu es à côté de la plaque. Je te le dis amicalement. Je ne sais pas si tu es de ceux qui ont peur d'Eric Zemmour car ils ont peur du fascisme ou de ceux qui ont espoir en lui mais dans les deux cas, tu te trompes. Tu te trompes si tu crois qu'il va sauver la France et s'il te fait peur, tu as peur de mauvaises raisons. La vérité, c'est que le vrai nom de Zemmour est Zemor, qu'il est un extra-terrestre , héritier d'une longue dynastie et que son véritable projet est la conquête de la planète Terre.

Un météorite fonce dans la campagne tandis que trois fantômes surgissent.

Tout ça, tu ne le sais pas car tu n'es conscient de rien. Chaque jour, tu te réveilles et tu t'endors mais tu ne comprends rien à ta vie. La plupart du temps, tu ne sais même pas ce qu'est dormir, pas plus que tu ne sais ce qu'est être éveillé. Revois ta position binaire sur les enfantements gigantesques et multiprises dont ami gentil le facteur mystique des foutaises invariantes a su retenir le bruit. A quel détour les endives volantes nous forcèrent lorsque nous les vîmes ouvrir leur gueule et nous menacer de foutre en l'air la totalité des parades multiples entachées seulement de paradoxales médailles ? Apprends bien, mon ami que c'est à tes dépens que les pisseurs de merde vont envahir la terre entière pour y mettre comme dirigeant le sympathique Zemor IV, adorateur des biscornus méchants sur la platitude magique du purin bijoutier. A la table des correspondants, on se pince en pensant à la fabrication des embouteillages qui ne sut jamais rien créer d'autre que des funiculaires intemporels dont mon partisan cousin avait pourtant révélé le caractère délétère. Évidemment pour toi, tout ça, c'est du chinois. Parce que tu es endormi. Même quand tu es soi-disant éveillé, tu ne fais que dormir debout. Réveille-toi, putain !

La gauche est-elle le "camp du bien" ?

La gauche est-elle le camp du bien ? Voici la question posée par Usul dans une de ses vidéos. A l'origine de cette question, un mot lancé par Elizabeth Lévy excédée contre le "camp du bien". Usul répond: non, c'est la droite qui est le camp de l'ordre moral, la gauche est au contraire ce qui s'y oppose bien qu'elle adopte parfois un discours moral par stratégie rhétorique.

Usul dit la vérité sur cette question.

La gauche est depuis la révolution française le camp de l'oligarchie maçonnique qui lutte à mort contre la morale chrétienne authentique dans la mesure où elle est un obstacle à l'enrichissement de ces mafieux.

Mais cela, elle ne pouvait évidemment pas le faire en clamant haut et fort son immoralité. Il fallait donc pour abbattre la morale traditionelle élaborer une autre morale, pseudo-morale abstraite et artificielle à base d'idées vagues: liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, laïcité, anti-racisme, féminisme...

C'est lorsque, fatigués de prêchi-prêcha, certains en viennent à s'énerver contre ce prétendu "camp du bien" que serait la gauche, qu'on envoit alors un Usul rappeler que la morale, c'est la droite, autrement dit que la gauche est l'adversaire de la morale.

Et ce faisant, il dit pour une fois l'exacte vérité: la gauche n'est pas le camp du bien car elle est depuis toujours le camp qui lutte contre la morale saine et authentique.

Pour autant, n'allons pas croire que la droite soit le camp du bien. La droite, depuis longtemps, ce ne sont que d'autres gangsters parfois membres des mêmes loges maçonniques que leurs prétendus adversaires de gauche et qui même s'ils se prétendent parfois les défenseurs de la morale traditionnelle ne sont au final que les alibis de la république maçonnique et ploutocratique.

Ouvrez les guillements - La gauche est-elle le camp du bien ?

Une secte dangereuse nous menace

Je suis en train d'investiguer sur une secte dangereuse et puissante que j'ai découvert il y a maintenant quelques mois. Je pense pouvoir préparer un grand reportage exclusif pour le Journal des Infos.

Cette secte est consacrée au culte de la divinité féminine Kiéla, divinité guidée par une entité masculine, Kaelo, l'esprit de lumière.

Cette secte curieuse mélange des symboles juifs, chrétiens et préhistoriques. Elle mêle par ailleurs des références religieuses à des théories prétendument scientifiques. Mais le plus insolite est sans doute leur panthéon qui rassemble les personnalités les plus hétéroclites: le général allemand Wilhelm Keitel avec le boxeur Mohammed Ali, des résistants de la seconde guerre mondiale avec des médecins du dix-neuvième siècle ayant contesté Pasteur...

À côté de cette secte, il y a des intellectuels qui n'en font pas officiellement partie mais qui répandent insidieusement son idéologie, permettant ainsi de créer un terreau favorable à de nombreuses conversions.

En affichant à l'extérieur une posture contestataire, le secte sait séduire de jeunes filles rebelles pour ensuite les manipuler et les obliger à se faire teindre les cheveux et à arborer des chapeaux improbables. Dès leur entrée dans la secte, les disciples sont invités à s'asseoir et à méditer sur des phrases en apparence anodines gravées sur des dalles. Et pendant cette méditation, on en profite pour les hypnotiser et en faire alors des esclaves dépourvus d'esprit critique.

Révélation explosive: cette secte se livre aussi au trafic d'œuvres d'art. Des peintures baroques dont je ne sais pas si elles sont des faux ou des œuvres volées sont utilisées dans leur temple pour impressionner les fidèles.

Leur temple est situé dans un paysage bucolique dans lequel les fidèles peuvent se livrer joyeusement et innocemment à toutes sortes de sports et d'acrobaties, au vélo, à la baignade dans une rivière, à la marche à pied ou à la simple contemplation de la nature. Mais ne nous y trompons pas : derrière cette façade tout à fait sympathique, c'est un nouveau fascisme qui se dresse.

Mais le plus explosif dans cette histoire est que derrière cette secte, on trouve un magnat de la télévision par satellite qui abreuve chaque jour la ménagère de moins de cinquante ans mais pas loin d'images morbides ainsi que d'apologies du nazisme cachées dans des images subliminales. Posséder des chaînes de télévision est pour cet homme un moyen redoutable de conditionner les esprits et ainsi les préparer à adhérer à la secte. Je ne peux pas vous révéler maintenant l'identité de cet homme, mais je peux vous dire que ça va faire mal.

Montage surréaliste présentant une terrible secte

Jésus, de gauche ou de droite ?

Être chrétien, est-ce être de gauche ou de droite ?

Sachant qu'être chrétien, c'est suivre le chemin du Christ, la question à se poser est: Jésus était-il de droite ou de gauche ?

Une telle question peut sembler oiseuse et elle me le semblait à moi-même encore il y a quelques mois.

Non seulement parce que les notions de gauche et de droite n'existaient pas du temps de Jésus mais surtout parce que ces notions sont très relatives, que les idées qui furent de gauche à une certaine époque devinrent de droite à une autre époque et réciproquement.

Cependant, au-delà de la relativité des différents clivages qui ont pu caractériser la gauche et la droite en différentes époques, il semble qu’il y a quand-même un clivage invariant : le combat entre les anciens et les modernes, clivage qui existait avant même que des parlementaires se positionnent entre gauche et droite.

Et depuis 1789, malgré les aléas historiques, c’est généralement à droite qu’on trouve les adeptes de la conservation et à gauche, les adeptes du changement.

Or, il se trouve que ce clivage existait déjà au sein du Sanhédrin à l’époque du Christ : d’un côté, les pharisiens qui étaient les réformateurs et qu’on peut donc considérer comme la gauche de l’époque et de l’autre, les sadducéens, conservateurs, que l’on peut donc considérer comme étant la droite.

Des Évangiles, on a retenu des pharisiens leur attachement scrupuleux au respect de la loi. Ce qui est tout à fait en cohérence avec leur réformisme : plus on se vante de respecter la loi, plus on a intérêt à en être l’auteur et donc à la réformer sans cesse. Résoudre les problèmes posés par la loi en créant d’autres lois, voilà une attitude typiquement de gauche et c’est ce que firent les pharisiens avant la mort du Christ et plus encore après sa mort, durant des siècles de Talmud, ayant pris le contrôle total du judaïsme suite à la destruction du Temple.

Les sadducéens, quant à eux, étaient beaucoup moins attachés au respect de la loi qu’ils n’avaient aucun intérêt à réformer, ayant appris à s’en accommoder et n’ayant aucune raison d’en créer de nouvelles. D’où leur attitude conservatrice qui les faisaient s’en tenir à la Torah et rejeter tous les ajouts pré-talmudiques des pharisiens.

La gauche pharisienne était tournée vers l’avenir, espérant le grand soir cours duquel le Messie viendrait libérer Israël du joug romain.

La droit sadducéenne était composée de riches notables souhaitant éviter toute agitation politique et tâchait de garder de bonnes relations avec l’occupant romain.

A l’extrême-gauche, les zélotes, telle une branche armée des pharisiens, n’attendait pas l’arrivée du Messie pour organiser la rébellion et aux discussions sur la loi préféraient l’action violente en vue de la victoire contre l’impérialisme romain, l’abolition de la grande propriété et la libération des esclaves. Et les sicaires, tendance la plus extrémiste de cette mouvance, pratiquaient des assassinats ciblés contre des juifs collaborant avec les romains.

A l’extrême-droite, les esséniens se proclamaient les véritables héritiers du grand-prêtre Sadoq dont les sadducéens avaient selon eux usurpés le nom. Sédévacantistes avant l’heure, ils refusaient la fréquentation du Temple occupé selon eux par des usurpateurs et préféraient se couper du monde qu’ils abhorraient en se retirant à la campagne et dans des grottes, tout en proclamant la haine de Dieu contre les pêcheurs juifs, les païens et les romains.

Pour savoir si Jésus était de droite ou de gauche, extrême ou modérée, regardons donc quelle était l’attitude ce dernier vis-à-vis de ces différentes sectes.
• D’abord, on sait avec quelle violence Jésus dénonçait l’hypocrisie et le fétichisme légaliste des pharisiens.
• Et cependant, ce sont les sadducéens qui furent à l’initiative de son procès et donc de sa mise à mort. Inquiets des troubles qu’il pouvait provoquer, ces conservateurs, selon une conception pré-vichyste du patriotisme, craignaient que ce Jésus ne provoque la colère de l’occupant romain et que de cette colère ne résulte la destruction de la nation.
• Ils obtinrent cependant pour cette condamnation le concours des pharisiens. Face à un péril commun, la gauche et la droite savent très bien dépasser leurs clivages pour réaliser l’union sacrée.
• Mais les quelques membres du Sanhédrin qui rejoignirent Jésus étaient des pharisiens : Nicodème, Gamaliel l’ancien, Joseph d’Arimathie.
• Jésus fut aussi suivi par Simon le zélote et Judas le sicaire, mais on le sait, il fut trahi par ce dernier.
• Les Évangiles ne nous disent rien des liens entre Jésus et les Esséniens. Certains historiens pensent que Jésus était issu de cette mouvance. Pourtant, quelle différence radicale entre l’attitude de repli des esséniens et l’appel du Christ à apporter la bonne nouvelle au monde, entre la croyance essénienne en un Dieu haïssant les pêcheurs et le Dieu miséricordieux incarné par le Christ ! Mais ces historiens répondent qu’ils y avaient différents tendances aux seins des esséniens et que les premiers chrétiens était l’une d’elle.

Si on tire enseignement des Évangiles, un chrétien doit donc :
• Dénoncer sans tiédeur l’hypocrisie de la gauche, sa morale frelatée, son légalisme mortifère et son fétichisme réformateur.
• Dans le même temps, se méfier de la droite comme de la peste car les conservateurs, même quand ils prétendent conserver des valeurs, voire des valeurs chrétiennes, ne conservent au final que leur situation confortable et seraient prêts à tuer dix fois le Christ si celui-ci revenait mettre en cause ce confort.
• Ne pas oublier que lorsque la gauche et la droite s’unissent, c’est généralement pour le pire, c’est-à-dire pour protéger les royaumes de ce monde dont Lucifer est le prince contre la menace divine.
• Savoir qu’au sein de la gauche, malgré l’hypocrisie qui y règne, on trouve quelques âmes réellement assoiffées de justice et de vérité, et savoir les accueillir.
• Dans le même ordre d’idées, accueillir les bonnes volontés venant de l’extrême-gauche mais se méfier des gauchistes orgueilleux qui prétendant faire la révolution veulent en vérité faire de la révolution leur chose, qu’ils pourraient contrôler, et que leur orgueil peut les amener à devenir les pires traîtres au service du pouvoir
• Comprendre que l’extrême-droite a raison de dénoncer radicalement la laideur du monde contemporain. Comprendre qu’elle a tort de répondre à cette laideur par le repli et la haine plutôt que par l’amour et la miséricorde. Accueillir les fachos comme les gauchistes pour peu qu’ils renoncent à cette haine et ce repli.

La gauche et la droite, ce sont deux manières différentes de refuser l’avènement du royaume des cieux qui est abolition des royaumes de ce monde.

A droite, les sadducéens entendent préserver ces royaumes par leur posture conservatrice.

A gauche, les pharisiens veulent sauver ces royaumes dans une fuite en avant réformiste.

Les uns comme les autres seront balayés avec l’avènement de la nouvelle Jérusalem.

Le Christ n’est évidemment ni de la droite ni de la gauche car il est le feu divin qui détruit l’une et l’autre.

Ne confondez pas le soleil avec une poubelle

Un matin, en me réveillant et en ouvrant les volets, je fus très surpris de voir que le soleil avait changé de couleur : il était vert ! Mais en y regardant de plus près, je compris qu'il ne s'agissait pas de soleil, mais d'une grosse poubelle qui en raison de la grève des éboueurs avait finit par se mettre en lévitation pour manifester son impatience.

À gauche ? À droite ? Tout droit ?

Tintin est-il de gauche ou de droite ?

C’est le débat qui a opposé quatre parlementaires en 1999 et à l’issue duquel Thomas Sertillanges en a conclu que Tintin n’était ni de gauche ni de droite puisqu’il allait tout droit, se référant à un dialogue du Lotus bleu.

C'est une réflexion qui est très intéressante, mais qui n'est pas satisfaisante.

C'est le début d'une réflexion intelligente et non pas sa conclusion.

C'est une réflexion qui est très intéressante, mais qui n'est pas satisfaisante.

C'est le début d'une réflexion intelligente et non pas sa conclusion.

D'ailleurs Thomas Sertillanges titre lui-même cette intervention qui clôt l'ouvrage : "Ceci n'est pas une conclusion..."

Où a-t-il pu passer ? À gauche ? À droite ? Tout droit ?


 

Cette réflexion n’est pas satisfaisante pour au moins quatre raisons :

  1. La phrase est seulement une question posée par le soldat, mais qui n'a pas de réponse formelle. Et en l'occurrence, si on cherche vraiment une réponse, Tintin n'est pas vraiment allé tout droit. Il est tombé dans un camion qui venait de la gauche et allait donc à droite.

     

    Tintin en vélo heutre un camion venant de la gauche et tombe dans la remorque de ce camion.

     

  2. Pour faire le travail jusqu'au bout, il ne faut pas analyser seulement cette case mais l'ensemble des phylactères dans lesquels on trouve les mots de "gauche" et de "droite".

  3. Tintin va peut-être tout droit lorsqu'il y a un droit chemin. Mais quand il est face à un mur, où va-t-il ? À gauche ou à droite ?

  4. On ne peut s'empêcher de remarquer que "droit", ça ressemble quand-même très fortement à "droite"… C’est même carrément la même racine. Autrement dit, dire que Tintin n’est ni de gauche ni de droite car il va tout droit, cela ne revient-il pas à dire que Tintin n’est, selon l’expression de certains sympathisants de gauche, ni de gauche, ni de droite, donc de droite ?

Et c'est là qu'on voit l'importance de la dimension symbolique.

Cette dimension, j'en ai pris conscience en lisant un livre sur les rêves où il était expliqué que dans les rêves où l’on devait choisir entre un chemin de gauche et un chemin de droite, on prenait généralement le chemin de droite et que lorsque qu'on prenait le chemin de gauche, c'était le signe d'une rupture dans sa vie.

Le clivage gauche/droite a une origine française.

Or, en France, on lit de gauche à droite.

Donc, la direction normale, habituelle, c'est d'aller vers la droite.

Allez vers la gauche est donc le symbole d'une rupture, d'un changement.

L'idée qu'il y a un "droit chemin", c'est une idée de droite.

La droite est le parti de l'ordre moral

Le Docteur Philippulus a mis le doigt sur quelque chose d’essentiel. Prétendre n’être ni gauche ni de droite parce qu’on va tout droit, c’est une manière de dire que l’on est de droite sans l’assumer. Ce n’est pas un hasard si les mots « droit » et « droite » sont de la même famille. Le droit chemin est une idée de droite. Et être de gauche, c’est justement introduire une rupture en prenant un autre chemin que ce « droit chemin » qui devient de fait le chemin de droite. Croire qu’il y a un droit chemin à suivre, c’est croire en une morale supposément évidente alors que cette morale est le produit d’une société donnée et qu’elle a donc été produite de manière à conforter l’ordre social.

Être de gauche, c’est au contraire considérer que la société, avec ses inégalités et ses relations de domination n’est pas tout à fait juste et à ce titre, vouloir la changer. Face à cela, la droite ne évidemment pas se réclamer le parti de défense des dominants et de l’injustice sociale. Elle va plutôt se proclamer le camp de la rigueur économique. Autrement dit, les lubies égalitaires de la gauche seraient contraires à une saine gestion de l’économie, voire menaceraient de ruiner le pays. Mais cela ne peut suffire. Qu’importe à un prolétaire que le pays soit prospère s’il ne peut lui-même profiter de cette prospérité ? Ce prolétaire insatisfait, la droite va alors l’accuser d’égoïsme car c’est bien de l’égoïsme en effet que d’être prêt à mettre en péril la santé économique du pays pour satisfaire son confort personnel. Si le prolétaire est en situation difficile, la droite aura tendance à lui dire que l’ordre social n’est pas en cause mais qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même en raison de ses choix, de ses comportements et de son manque d’effort. Et si le prolétaire, plutôt que de se retrousser les manches, préfère accuser la société, il sera taxé non seulement d’égoïsme, mais aussi de paresse, voire d’envie. Tôt ou tard, la droite est amenée à donner des leçons de morale.

Bien sûr, cette morale peut être retournée contre les riches. Accuser d’immoralité les spéculateurs et les « patrons voyous », c’est une attitude qui n’est pas réservée aux personnalités de gauche. Et qui est même au bout du compte tout à fait de droite dans la mesure où donner des leçons de morale aux dominants, c’est tout autre chose qu’agir concrètement pour mettre fin à leur domination, ou du moins la réduire. Ces leçons de morale, les riches peuvent au pire les ignorer, au mieux y répondre par des actes sans dimension historique, comme financer des œuvres caritatives ou organiser des séminaires contre les discriminations dans leurs entreprises.

Quelque soit le statut social de ceux à qui on administre des leçons de morale, l’attitude moralisatrice n’est jamais une pratique de gauche. C’est une pratique essentiellement de droite et essentielle à la droite dans la mesure où la droite ne peut faire l’économie d’un discours moralisateur pour justifier les inégalités. La droite est donc purement et simplement le parti de l’ordre moral.

Recherche pièce de théâtre

Je me souviens vaguement d'une pièce de théâtre que j'ai vu il y a quelques années et dont je ne me souviens absolument pas du nom. C'était une pièce à propos d'un président destitué avec dignité. Si cela vous évoque quelque chose, merci de me le dire en commentaires.

Des nouvelles littéraires de mon cul

A la guerre comme à la guerre me disait ma mère !

Voilà, c’était le poème du jour.

Si ça vous a plu, je vous conseille de vous préparer à vous procurer mes ouvrages qui sortiront ce mois-ci:

* Mon amie la pute a quelque chose dans sa poche que j’avais oublié chez mon frère
* Pitchoboul: le matchamone qui roucouchcouche
* Il était une fois… deux fois… plus trois font vingt-neuf
* Oh là là si tu voyais mes genoux
* Gringalet le parmentier
* Il n’était pas des notres… Oh que non !
* Mon zizi a dit oui
* Par moment ça glisse
* On a pas pu le pouvoir
* Et dans ton gel… ça caille

Depuis que j’ai commencé ma carrière littéraire, j’ai du publiquer quelques dizaines de centaines de livres.

Je suis l’écrivain le plus prolifique de ma génération.

Christine Angot, elle peut aller se rhabiller et Yann Moix, n'en parlons pas.

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