EZIFJ IOERZJCIORJEZ CRIOE
Ezifj ioerzjciorjez crioe ngiorenvio erivit,nicbns dbcdlacbekc er jckrnkernckerncerjkc!
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Il y a presque un an, j'ai pensé un moment à changer de métier. Je voulais être informaticien pour une entreprise de sport et bien-être et j'ai même passé un entretien avec une femme à lunettes, une blonde cinquantenaire aux cheveux courts. Au court de de l'entretien elle aborde la question de l'hygiène au sein de l'entreprise. Et pour illustrer son propos, elle me montre le dessous sale de son clavier d'ordinateur franchement dégueulasse avec de la terre et même un cafard en me disant:
- Bon là, vous voyez, je vous demande pas si c'est propre, c'est clairement très sale... Mais comment on lave ça ?
Interloqué, je ne sais que répondre. Alors, elle se lève et me tourne le dos pour chercher d'autres trucs sales à me montrer.
C'est à ce moment précis que je réalise que je suis en reportage. Considérant que je ne ferais aucun reportage intéressant dans ce bureau avec cette folle, je décide de quitter les lieux.
La nana s'en aperçoit et crie derrière moi: "Hé ! Monsieur Babakouniouk ! Attendez !" Elle me poursuit dans l'escalier. Je presse le pas et finit par la semer. Quittant, l'immeuble, je découvre un bar au bas de l'immeuble adjacent. J'y entre. Il est rempli de types musclés au physique de rugbyman en train de boire une bière.
J'aimerais les interviewer. Alors, je pose la première question qui me vient à l'esprit à l'un d'eux en lui tapant sur l'épaule:
- Hey, mec ! Tu vas où ?
En fait, ce que je voulais dire par cette formule un peu cavalière, c'est "comment allez-vous ?".
Je sens que le gars a envie de me frapper mais qu'il se retient.
J'essaie avec un autre à côté de lui. Même question, en lui tapant aussi sur l'épaule. Lui aussi est mécontent bien que moins agressif. J'essaie avec les autres. Je n'obtiens aucune réponse.
Puis surprise, le dernier est un de mes collègues de travail. Je me demande ce qu'il fait ici avec ces types baraqués alors que lui est plutôt mince avec des lunettes et des cheveux blancs.
Je m'appelle Jean-Michel Babakouniouk, j'ai 28 ans et je suis journaliste. Ce n'est pas un métier facile. Spécialement quand on travaille pour le journal qui m'a embauché. Il faut savoir que "Le Journal des Infos" nous oblige à exercer notre métier intégralement nu. La justification de cette règle insolite est fondée sur l'idée, fort juste au demeurant, qu'un vêtement n'est jamais neutre alors que la neutralité est un impératif journalistique. J'ai toujours accepté cette règle mais pour tout vous dire, lorsque je me retrouve à poil en public, j'ai un peu tendance, malheureusement, à oublier ma mission de journaliste.
C'est ce qui explique l'incident qui s'est produit il y a un peu plus d'un an et qui a failli me mettre au chômage. Je me promenais en pleine nuit sur un petit chemin de campagne. En regardant parfois derrière moi, me demandant si je n'étais pas suivi. Arrivé au bout du chemin, celui-ci finissait par rejoindre une route départementale. C'est à ce moment précis qu'une lumière venue de je ne sais où a inondé ce lieu et qu'est apparu un groupe de danseurs de hip-hop et avec eux plusieurs dizaines de spectateurs venus pour les voir danser.
Alors, je me suis dit qu'il fallait absolument que je fasse une reportage sur cet événement culturel inattendu. Mais comme expliqué précédemment, faire un reportage, pour moi et tous les membres de ma rédaction, c'est d'abord se déshabiller totalement. Alors, je me suis glissé parmi les danseurs et tout en dansant avec eux, j'ai enlevé ma chemise, mes chaussures, mon pantalon, mes chaussettes et enfin mon slip, tout ça de manière lascive. Au moment, où j'enlevais mon pantalon, je remarquais une jeune femme qui avait l'air troublé par mon strip-tease et je lui ai fait un clin d'œil.
La rédaction n'a pas apprécié ce que j'ai fait ce soir là, considérant que mon rôle de journaliste n'était pas de m'incruster parmi des danseurs et que la nudité érotique et provocante à laquelle je m'étais livré était en totale contradiction avec la nudité de neutralité journalistique à laquelle je me suis engagé. Depuis, j'essaie de faire gaffe et tâche de me déshabiller de la manière la plus neutre possible, même pour prendre ma douche.
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