La gauche et la morale

Dans un épisode de son émission "Ouvrez les guillemets", le célèbre youtubeur Usul répond à la question "La gauche est-elle le camp du bien ?" Il y répond par la négative expliquant avec justesse que le moralisme est à droite tout en concédant que les figures de gauche adoptent parfois un discours moral de manière à s'attirer les bonnes grâces de l'opinion publique.
Une telle réponse me satisfait. A ceci près que je ne suis pas certain qu'Usul ait bien mesuré à quel point la gauche s'est encombrée de discours moraux qui ne lui apportent plus aucun avantage mais au contraire la handicapent, et l'effort qu'on aura à fournir pour s'en débarasser.

Car Usul est de la gauche dite extrême dont un des plus gros défauts est de reprendre à son compte la haine de l'argent héritée de la morale catholique la plus archaïque.

Voir aussi comment cette extrême-gauche défend l'accueil des migrants, en se félicitant de sa générosité face à des gens de droite dépeints comme des salauds et des égoïstes. Alors que si la défense de l'immigration est bien une cause progressiste à promouvoir, elle n'a pas besoin de ce discours moralisateur. Il suffit de montrer l'apport inestimable des vagues d'immigration successives au dynamisme de l'économie. Sans elles, l'entreprise France serait aujourd'hui en ruine.

Ce qu'il nous faut donc dire en tant que vrais hommes de gauche débarassés de tout préjugé moral, c'est qu'une immigration accrue permettrait de sauver notre économie en fournissant aux entreprises une main d'oeuvre performante, flexible et peu coûteuse. D'autre part l'apport culturel d'autres pays permettra un jour à la France de sortir de tous les immobilismes hérités des traditions les plus archaïques.

Autre exemple : la PMA. La gauche a cru bon de défendre cette mesure au nom de la justice sociale sous prétexte que les couples de femmes aisées ayant la possibilité de pratiquer la PMA à l'étranger, il ne serait pas juste de ne pas la rendre pratiquable également pour les couples de femmes à faible revenu. D'abord, c'est un argument dangereux en ce qu'il encourage la droite à prendre des mesures pour rendre l'accès à la PMA plus difficile pour les femmes aisées. D'autre part, il faut bien réaliser un jour que cette notion de "justice sociale" n'est pas une notion de gauche, bien au contraire, puisqu'elle a été inventée par Louis XVI pour s'opposer à son ministre de gauche Turgot qui préconisait la dissolution des corporations, une mesure de modernisation pourtant nécessaire au développement de l'économie et qui fut heureusement adoptée définitivement grâce à la révolution française en 1791.

La gauche qui s'assume est donc une gauche qui défend la PMA non pas avec de tels jugements de valeur mais en démontrant simplement que cette mesure est une demande réelle et qu'il serait irrationnel de ne pas répondre à cette demande si l'on considère que les citoyens d'un État sont comme les clients d'une entreprise et que si l'entreprise France refuse de satisfaire sa clientèle, elle signe son arrêt de mort à plus ou moins long terme.
Je regrette aussi la timidité de la gauche lorsque sur ce sujet , la droite lui lance l'accusation d'eugénisme. Il ne faut pas hésiter à réfuter l'amalgame oiseux qui est fait avec l'eugénisme nazi. Ce dernier était fondé sur un jugement de valeur posant une hiérarchie des races et en cela était bien une politique d'extrême-droite, si l'on reprend les justes critères d'Usul. Mais il n'y a évidemment rien de tel dans la PMA. Si à titre privé, un couple préfère une certaine couleur de peau ou d'yeux pour l'enfant qu'elle va acquérir, au nom de quoi pourrait-on s'y opposer alors qu'on ne le fait pas lorsque des acheteurs choisissent la couleur de leur voiture, de leur smartphone ou de n'importe quel autre produit ?

Au contraire, le principe de la gauche étant la liberté et donc le choix, comme le promeut avec raison Caroline Fourest, on a tout lieu de favoriser ces nouvelles technologies qui nous offrent des choix que nos grand-parents n'avaient pas la chance d'envisager.

D'autre part, la PMA permettra d'ouvrir la voie à de nouveaux marchés répondant à tout une demande non satisfaite liée à la procréation. Et c'est avec une même rationnalité sereine que la gauche aura à défendre la GPA dans les années qui viennent, ainsi que l'euthanasie qui répond à une autre demande réelle et qui donne la clé d'une formidable variable d'ajustement pour désencombrer les hôpitaux et régler le problème du defficit de la sécurité sociale.

Usul est-il vraiment prêt à s'engager pleinement dans cette voie ? Aura-t-il encore beaucoup d'efforts à fournir pour être réellement de gauche ?

LGBTQQIAAP

Ainsi donc, il faudrait que chacune de nos fantaisies sexuelles soit répertoriée, classifiée, normalisée...

L'État et la bourgeoisie ont toujours été hostiles à la marge. Autrefois on tentait de l'anéantir en réprimant les individus. Aujourd'hui, c'est tout à fait différent, on élimine la marge en la décrétant normale et ainsi on nous normalise soi-disant pour notre bien et avec notre concours, on entend nous répertorier et nous légifèrer. Méthode bien plus efficace.

Et pour quel bénéfice faudrait-il que nous nous battions pour être "reconnus", déclarés normaux ?

Parce que, hurlent les militants LGBTQQIAAP, cela nous apporterait des droits.

Mais je n'ai que faire de ces droits !

Les seuls droits qui m'importent sont ceux que je me donne à moi-même.

Et je me donne le droit de jouir pleinement de la vie sans la perdre un seul instant dans du militantisme grotesque et des considérations sociétales oiseuses.

YUHDEZIBD ZEDZEBFE

UHDezibd zedzebfe rebfeirfbireuf erifnreinfn nrecuienvnreineifneifn nier. NDeeizdezfn finciernc nreucn eznzeofjezj cnduciniuencuienciunrec inei. DEiuezndezndizednv erferfirefiuerfb ? AZoijijzefzef fzefozeiiei !!

Des nouvelles littéraires de mon cul

A la guerre comme à la guerre me disait ma mère !

Voilà, c’était le poème du jour.

Si ça vous a plu, je vous conseille de vous préparer à vous procurer mes ouvrages qui sortiront ce mois-ci:

* Mon amie la pute a quelque chose dans sa poche que j’avais oublié chez mon frère
* Pitchoboul: le matchamone qui roucouchcouche
* Il était une fois… deux fois… plus trois font vingt-neuf
* Oh là là si tu voyais mes genoux
* Gringalet le parmentier
* Il n’était pas des notres… Oh que non !
* Mon zizi a dit oui
* Par moment ça glisse
* On a pas pu le pouvoir
* Et dans ton gel… ça caille

Depuis que j’ai commencé ma carrière littéraire, j’ai du publiquer quelques dizaines de centaines de livres.

Je suis l’écrivain le plus prolifique de ma génération.

Christine Angot, elle peut aller se rhabiller et Yann Moix, n'en parlons pas.

Faire l'amour ?

Qu'est-ce que faire l'amour ?

  • Faire l'amour comme "faire la vaiselle", "faire le ménage" ? Accomplir une tâche, un "devoir conjugual" ? Faire l'amour pour s'en débarasser avant de passer à des choses plus sérieuses ?
  • Faire l'amour comme "faire les idiots" ou "faire le malin" ? Singer l'amour, parodier bêtement ce que le cinéma, la télévision, les magazines nous montrent comme étant "l'amour" ?
  • Ou produire cette étonnante alchimie dans laquelle se heurtent désir et vénération pour enfanter tendresse et beauté ?

TA LANGUE

De nouveau t'embrasser... Oh... De nouveau connaître l'insolence de ta langue, la chaleur de tes jambes, la si troublante générosité de tes seins...

Toi, le coeur doux, le seul avec qui j'aimerais vivre éternellement...

De nouveau, nous jouerons avec nos visages... Et nos nez, doucement, se cogneront, ô jeu enfantin sublimé par ta douceur, notre amitié, mon sentiment...
Mes narines respireront l'or de ta peau...

Et nos lèvres, gentilles petites... elles oseront s'unir... oseront chanter l'orgie de salive...

Et ta langue, infiniment provocante, infiniment insolente, infiniment audacieuse, ta langue, anarchiste absolue, qui ne connaît aucune limite aucune règle, aucune pudeur lorsqu'elle désire... Tu embrassais si bien avec ta langue... Aurais-je encore le bonheur de la sentir se plonger en moi, ta langue ?

Oh, misère !

Ne pourrai-je donc jamais en ressentir à nouveau la volupté, de cette langue ? Ne pourrai-je donc pas à nouveau l'attraper de mes lèvres, la dévorer, l'engloutir, cette langue ?

...ce secret que tu caches au fond de toi.

Ceci n'est que mon blog personnel

J'aimerai mettre certaines choses au point. Ce n'est pas parce que je travaille pour le Journal des Infos et que je partage sur ce blog mon expérience journalistique qu'on doit pour autant le considérer comme un blog professionnel. Bien au contraire, tout ce qui est dit ici ne relève en rien de mon point de vue personnel et n'engage en rien le Journal des Infos. Par conséquent, le principe de neutralité ne s'applique pas ici. Par cette mise au point, je vous annonce qu'il m'arrivera prochainement d'écrire ici des articles pour donner mon modeste point de vue sur des sujets sociaux, politiques et culturels.

Ceci en tant que simple citoyen. Je ne prétends pas être un grand penseur. Loin de moi l'idée de me prendre pour une intelligence indispensable. C'est qu'à trop vouloir faire son intelligent, on finit par ne plus rien comprendre à ce qui fait vraiment la saveur de la vie qu'un poing dans la gueule du chat peut suffire à faire réaliser au plus indulgent des analphabètes du monde entier. Si on savait à quoi sert la caricature débile des orangs-outans pathétiques, on ne se demanderai pas si les sinologues vietnamiens ont raison ou pas de tapisser d'un geste suranné les infanticides oubliés de la télé-réalité patagonique inscrite dans les catacombes défenestrées de la supplication pathologique et infortunée des abeilles mythologiques et tarabiscotées. D'autant plus qu'en un coup d'œil, on peut savoir facilement s'il est juste ou pas de se souvenir d'un truc qui pourrait faire fuir les individus un peu trop borgnes loin du plus idéalisé des intégrateurs d'autruche. A force de ne pas dire, ce qu'il ne faut pas dédire, on finit par se mettre la langue dans l'œil.

Et c'est précisément pour ne pas me mettre la langue dans l'œil que j'ai décidé de partager avec cous mes opinions sur tout un tas de sujet tout en veillant à ne pas me mettre le doigt dans l'œil en surestimant l'intelligence de mes propos. En conclusion, vous l'avez bien compris : je partage mes opinions non pas en raison d'une intelligence supposée mais pour recevoir vos commentaires car c'est par l'échange et le dialogue que l'on progresse et qu'on s'approche de la vérité.

L'ANGE À LA TROMPETTE

Lu "L'Ange à la trompette", roman d'Ernst Lothar. Sur-titré "Roman d'une famille à Vienne".

Le titre du roman fait référence à l'ange qui sert d'écusson à la maison où loge cette famille. Il serait fastidieux de faire la liste de tous les membres de cette famille. Je me contenterai donc des principaux protagonistes.

Franz Alt, patron d'une fabrique de pianos, se marie avec Henriette, fille du professeur Stein, dont le nom laisse deviner des origines juives, bien que la famille soit convertie au catholicisme.

Hans, premier enfant né de cette union, qui reprendra la fabrique de son père, se marie avec la comédienne juive Selma jouant entre autres le rôle de Jeanne d'Arc, élève de Sigmund Freud et acquise à la sociale-démocratie.

Selma est assassinée par Hermann, frère de Hans converti fantatiquement au nazisme qui tentera vainement de faire accuser sa propre mère pour faire d'une pierre deux coups. Puis avec l'annexion de l'Autriche par Hitler, Henriette Alt est tuée et la fabrique de pianos retirée à Hans.

Ce "roman d'une famille à Vienne" est donc le roman d'une famille bourgeoisie de Vienne qui connaîtra une fin tragique avec l'avènement du nazisme pour s'être quelque peu enjuivée. Un roman quelque peu autobiographique quand on sait que l'auteur lui-même dû fuire l'Autriche pour les mêmes raisons.

Un passage intéressant du roman est l'idylle entre Martha-Monica, soeur de Hans et le comte Gaetano Orbellini, diplomate italien et militant fasciste.

A cette occasion nous est rappelé que les fascistes furent d'abord opposés aux nazis, plus encore qu'aux bolchéviks, notamment sur le terrain autrichien ! Vérité que nous a fait oubliée la propagande déversée par ces fabriques à crétins que sont la télévision et l'éducation nationale pour qui "fascisme" et "nazisme" sont quasiment synonymes.

En effet, le comte Orbellini propose à Hans de participer à la création de milices facistes afin de contrer l'influence nazie en Autriche.

"Je recommanderais, et même vivement, d'organiser immédiatement dans toute l'Autriche, une milice armée suivant le modèle fasciste, destinée à protéger la population contre le terrorisme communiste et la menace plus grave encore du nazisme. Au moment propice et quand la milice sera organisée, les armes et l'appui nécessaire lui seront fournis."

Le refus de Hans et la réponse du comte sont révélatrices.

"- En ce cas, je ne suis pas votre homme, dit Hans. Excusez-moi , mais un parti qui a choisi les faisceaux pour symbole ne m'insipire qu'une sympathie relative.
- Tout le monde ne peut pas avoir comme emblème un ange armé d'une trompette, répondit l'talien"

Les symboles ont leur importance et il y a une morale politique à cette histoire: pour avoir préféré l'angélisme de la social-démocratie à la virilité du fascisme, la famille Alt-Stein subira la punition du nazisme.

Pour avoir préféré Hitler à Mussolini et pire encore, pour avoir jeté Mussolini dans les bras de Hitler, l'Europe subira le châtiment de la seconde guerre mondiale.

Mais l'oligarchie à l'origine de cette préférence, elle, en sortira renforcée. Quand on connaît la suite de l'histoire, on comprend pourquoi elle préféra favoriser un fou-furieux racialiste primaire et belliciste face à des nationalismes plus sérieux.

Car le fameux mot d'ordre maintes fois ressassé "plutôt Hitler que Blum", s'il cache d'abord le fait que Blum laissa faire Hitler, cache aussi le fait qu'il y eut cet autre mot d'ordre: "plutôt Hitler que Mussolini".

Aujourd'hui encore l'oligarchie préfère les néo-nazis ukrainiens au "fasciste" Poutine, les criminels de Daesh et Al-Nosra au "dictateur" Bachar El Assad.

La dernière phrase du roman est celle d'une femme parlant à la radio, reprise de la réplique de l'actrice Selma déclamée quelques chapitres plus tôt sur une scène de théâtre: "Je vous libérerai de la peur !"

Pour nous libérer de la peur, les anges de la social-démocratie sont parfois - parfois seulement, et souvent au plus mauvais moment - des experts.

Mais qui nous libérera du mal ?

L'Ange à la Trompette - par Ernst Lothar

La ville des voyous.

Enfin, la direction du "Journal des Infos" a répondu de manière satisfaisante aux problèmes rencontrés par ses journalistes. Fini les ordres de mission incompréhensibles ou introuvables ! Et fini aussi les problèmes de transport, les difficultés à se rendre sur les lieux de reportage, notamment en raison d'indications peu claires. Car face à tous ces problèmes, la rédaction a trouvé une solution radicale : la téléportation ! Une téléportation qui s'effectuera de manière instantanée dès que la rédaction aura décidé de nous envoyer en reportage, quelque soi l'endroit où l'on se trouve à cet instant précis. Quand aux ordres de mission, ils sont tout simplement supprimés car devenu inutiles dans la mesure où la rédaction fera en sorte de nous envoyer en un lieu suffisamment précis de telle sorte que le sujet du reportage nous soit évident. Et cette fois-ci, ça n'est pas du pipeau !

J'ai pu le constater en janvier 2021 alors que je participais à une énorme fête de famille. "Fête de famille" est une façon de parler car nous étions tellement nombreux qu'il est certain qu'il n'y avait pas seulement la famille, mais toute sorte d'amis et de connaissances. Dans un petit jardin, je vois mon épouse, très souriante, parler avec ma sœur au milieu d'autres gens. Je décide d'aller les rejoindre dans ce jardin que je pénètre mais mon épouse n'est pas plus là et je n'ose pas aller parler tout seul avec ma sœur. Je retourne donc sur mes pas puis je descends au sous-sol dans une petite salle carrée et m'assied sur un canapé derrière une table basse. Dans cette salle, il y a quelques gens dont mon vieil ami Emmanuel qui a un cadeau pour ma femme. Ceci pour la remercier parce que la dernière fois qu'on s'était vu, c'est elle qui lui avait offert un cadeau.

Soudain, j'ai l'intime sensation d'être en reportage. Et aussitôt, je me retrouve instantanément en un tout autre lieu: une ville de la côte ouest des États-Unis uniquement peuplée de voyous, en pleine nuit. Voilà un sujet de reportage intéressant bien que très glauque. Sans surprise, je me fais très rapidement agressé par une bande dont certains m'attaquent par derrière. Évidemment, je n'ai pas peur puisque je suis journaliste. En tant que journaliste, j'enquête et j'informe sur la réalité et je ne dois pas donc pas me considérer comme prenant part à cette réalité qui par conséquent ne me menace pas. Certes, je ne suis pas tout à fait à l'aise dans cette situation mais je me défends joyeusement.

Un sujet de reportage très intéressant et cependant, mon article n'a pas encore été publié par "Le Journal des Infos". La rédaction a jugé que je n'apportais pas suffisamment d'informations. Je suis un journaliste novice, j'ai encore des progrès à faire. Je suis en train de peaufiner l'article et de me continuer mon enquête. A mon avis, si le gouvernement américain a mis en place ces villes-voyous, c'est pour qu'elles lui servent de frontière humaine ! Qui en effet oserait pénétrer illégalement sur le territoire américain avec la certitude de se faire agresser par une bande de racailles dès le premier pied posé ?

DÉBLAYURE INTESTINALE

Essayez un peu de sauter en l'air avec un parapluie dans la bouche. La pluie vous glisserait facilement jusqu'à l'anus. Votre sphincter aurait alors tendance à gonfler, à éclater et tout redeviendrait confettis. C'est pourquoi j'aime à me débarasser de mes rancoeurs injustifiées, surtout quand les nuages couvrent ma boîte de conserve.

Je sais très bien que l'on me juge seulement sur mon physique. Oui, je l'avoue j'aime les horribles femmes, celles qui dévorent les enfant, celles qui ont du sang autour de la bouche. J'aime à lécher toute cette mixture rejetonne. Et j'en frémis de plaisir rien que d'y songer. Alors quoi, un peu de tolérance! Ce n'est pas parce que j'aime la mort qu'il faut m'interdire de vivre.

Monstre très laid

VICTIMES DE LA RELIGION

Les journalistes et dessinateurs assassinés de "Charlie Hebdo" sont des victimes de la religion et du fantatisme.

Mais ils ne sont pas seulement des victimes de l'Islam.

Ils sont aussi des victimes de leur culte fanatique de la liberté d'expression, de la démocratie et des droits de l'Homme.

La mission introuvable

Nos protestations ont fini par porter leurs fruits. Mes camarades et moi-même ont fait remonter à la rédaction les graves problèmes que posaient la gestion calamiteuse des ordres de mission au sein du "Journal des Infos" et celle-ci s'est enfin décidée à prendre des mesures. Désormais, à chaque fois que l'on aura le sentiment d'être dans un contexte de reportage, il suffira de regarder attentivement autour de soi pour trouver inscrit dans un élément du décor l'ordre de mission précis décrivant la nature du reportage à effectuer.

Mais ça, voyez-vous, c'est la théorie. Malheureusement, l'écart avec la pratique est encore abyssal comme j'ai pu le constater le 17 janvier dernier. J'étais chez moi avec ma femme ainsi que deux ouvriers venus effectuer des travaux. Je m'apprête à sortir. Mais dans le couloir, je remarque qu'il y a un défaut sur la porte. Puis, catastrophe, au moment où je l'examine, la porte s'enlève de ses gonds. Heureusement, les deux ouvriers sont tout de suite arrivés pour m'aider à la porter et l'empêcher de tomber. Ensuite, c'est mon ami Olivier R. que je n'avais pas vu depuis un an qui est accouru pour nous aider. Et plein d'autres de mes amis dont Olivier A. que je n'ai pas vu depuis quinze ans. Peu à peu, l'entrée de la maison était envahie par quelques uns de mes amis, tous des hommes, et j'en étais très heureux. D'autant plus qu'il s'agissait d'amis qui ne se connaissaient pas entre eux et j'étais ravi qu'ils fassent connaissance.

C'est à ce moment là que je me suis demandé si je n'étais pas en reportage. J'ai réalisé que c'était bel et bien le cas. Je quitte alors la maison en compagnie de ma femme alors même qu'elle ne sait que je suis en reportage. Nous arrivons dans un centre commercial. Partout dans ce centre, je cherche un endroit où je peux lire quelle est ma mission, n'ayant pas oublié la promesse de la direction du journal. Dans les toilettes, sur un écran d'ordinateur, sur une télévision... Malheureusement, je ne trouve rien. Je continue à chercher. Je trouve un miroir. J'y vois mon visage bien déformé : tout rond, rétréci et pour tout dire, franchement moche. Même chose pour le visage de ma femme. Je lui dis : "regarde comme on est moche !". Ça me fait marrer. Mais toujours pas de mission.

À moins qu'il y ait un truc que je n'ai pas compris, j'ai quand-même l'impression que la direction de notre journal se fout bien de notre gueule !

Theme by Danetsoft and Danang Probo Sayekti inspired by Maksimer