Enfin, la direction du "Journal des Infos" a répondu de manière satisfaisante aux problèmes rencontrés par ses journalistes. Fini les ordres de mission incompréhensibles ou introuvables ! Et fini aussi les problèmes de transport, les difficultés à se rendre sur les lieux de reportage, notamment en raison d'indications peu claires. Car face à tous ces problèmes, la rédaction a trouvé une solution radicale : la téléportation ! Une téléportation qui s'effectuera de manière instantanée dès que la rédaction aura décidé de nous envoyer en reportage, quelque soi l'endroit où l'on se trouve à cet instant précis. Quand aux ordres de mission, ils sont tout simplement supprimés car devenu inutiles dans la mesure où la rédaction fera en sorte de nous envoyer en un lieu suffisamment précis de telle sorte que le sujet du reportage nous soit évident. Et cette fois-ci, ça n'est pas du pipeau !
J'ai pu le constater en janvier 2021 alors que je participais à une énorme fête de famille. "Fête de famille" est une façon de parler car nous étions tellement nombreux qu'il est certain qu'il n'y avait pas seulement la famille, mais toute sorte d'amis et de connaissances. Dans un petit jardin, je vois mon épouse, très souriante, parler avec ma sœur au milieu d'autres gens. Je décide d'aller les rejoindre dans ce jardin que je pénètre mais mon épouse n'est pas plus là et je n'ose pas aller parler tout seul avec ma sœur. Je retourne donc sur mes pas puis je descends au sous-sol dans une petite salle carrée et m'assied sur un canapé derrière une table basse. Dans cette salle, il y a quelques gens dont mon vieil ami Emmanuel qui a un cadeau pour ma femme. Ceci pour la remercier parce que la dernière fois qu'on s'était vu, c'est elle qui lui avait offert un cadeau.
Soudain, j'ai l'intime sensation d'être en reportage. Et aussitôt, je me retrouve instantanément en un tout autre lieu: une ville de la côte ouest des États-Unis uniquement peuplée de voyous, en pleine nuit. Voilà un sujet de reportage intéressant bien que très glauque. Sans surprise, je me fais très rapidement agressé par une bande dont certains m'attaquent par derrière. Évidemment, je n'ai pas peur puisque je suis journaliste. En tant que journaliste, j'enquête et j'informe sur la réalité et je ne dois pas donc pas me considérer comme prenant part à cette réalité qui par conséquent ne me menace pas. Certes, je ne suis pas tout à fait à l'aise dans cette situation mais je me défends joyeusement.
Un sujet de reportage très intéressant et cependant, mon article n'a pas encore été publié par "Le Journal des Infos". La rédaction a jugé que je n'apportais pas suffisamment d'informations. Je suis un journaliste novice, j'ai encore des progrès à faire. Je suis en train de peaufiner l'article et de me continuer mon enquête. A mon avis, si le gouvernement américain a mis en place ces villes-voyous, c'est pour qu'elles lui servent de frontière humaine ! Qui en effet oserait pénétrer illégalement sur le territoire américain avec la certitude de se faire agresser par une bande de racailles dès le premier pied posé ?