TA LANGUE

De nouveau t'embrasser... Oh... De nouveau connaître l'insolence de ta langue, la chaleur de tes jambes, la si troublante générosité de tes seins...

Toi, le coeur doux, le seul avec qui j'aimerais vivre éternellement...

De nouveau, nous jouerons avec nos visages... Et nos nez, doucement, se cogneront, ô jeu enfantin sublimé par ta douceur, notre amitié, mon sentiment...
Mes narines respireront l'or de ta peau...

Et nos lèvres, gentilles petites... elles oseront s'unir... oseront chanter l'orgie de salive...

Et ta langue, infiniment provocante, infiniment insolente, infiniment audacieuse, ta langue, anarchiste absolue, qui ne connaît aucune limite aucune règle, aucune pudeur lorsqu'elle désire... Tu embrassais si bien avec ta langue... Aurais-je encore le bonheur de la sentir se plonger en moi, ta langue ?

Oh, misère !

Ne pourrai-je donc jamais en ressentir à nouveau la volupté, de cette langue ? Ne pourrai-je donc pas à nouveau l'attraper de mes lèvres, la dévorer, l'engloutir, cette langue ?

...ce secret que tu caches au fond de toi.

La gauche est-elle le "camp du bien" ?

La gauche est-elle le camp du bien ? Voici la question posée par Usul dans une de ses vidéos. A l'origine de cette question, un mot lancé par Elizabeth Lévy excédée contre le "camp du bien". Usul répond: non, c'est la droite qui est le camp de l'ordre moral, la gauche est au contraire ce qui s'y oppose bien qu'elle adopte parfois un discours moral par stratégie rhétorique.

Usul dit la vérité sur cette question.

La gauche est depuis la révolution française le camp de l'oligarchie maçonnique qui lutte à mort contre la morale chrétienne authentique dans la mesure où elle est un obstacle à l'enrichissement de ces mafieux.

Mais cela, elle ne pouvait évidemment pas le faire en clamant haut et fort son immoralité. Il fallait donc pour abbattre la morale traditionelle élaborer une autre morale, pseudo-morale abstraite et artificielle à base d'idées vagues: liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, laïcité, anti-racisme, féminisme...

C'est lorsque, fatigués de prêchi-prêcha, certains en viennent à s'énerver contre ce prétendu "camp du bien" que serait la gauche, qu'on envoit alors un Usul rappeler que la morale, c'est la droite, autrement dit que la gauche est l'adversaire de la morale.

Et ce faisant, il dit pour une fois l'exacte vérité: la gauche n'est pas le camp du bien car elle est depuis toujours le camp qui lutte contre la morale saine et authentique.

Pour autant, n'allons pas croire que la droite soit le camp du bien. La droite, depuis longtemps, ce ne sont que d'autres gangsters parfois membres des mêmes loges maçonniques que leurs prétendus adversaires de gauche et qui même s'ils se prétendent parfois les défenseurs de la morale traditionnelle ne sont au final que les alibis de la république maçonnique et ploutocratique.

Ouvrez les guillements - La gauche est-elle le camp du bien ?

Qu'est-ce qu'un être humain ?

Hier, en marchant dans la rue, j'ai croisé un homme qui pleurait tout en marchant lentement. Je lui ai demandé ce qui le chagrinait. Et ce pauvre homme m'a dit qu'il avait oublié sa sacoche dans le train. C'est cela, pour moi, un être humain.

L'ANGE À LA TROMPETTE

Lu "L'Ange à la trompette", roman d'Ernst Lothar. Sur-titré "Roman d'une famille à Vienne".

Le titre du roman fait référence à l'ange qui sert d'écusson à la maison où loge cette famille. Il serait fastidieux de faire la liste de tous les membres de cette famille. Je me contenterai donc des principaux protagonistes.

Franz Alt, patron d'une fabrique de pianos, se marie avec Henriette, fille du professeur Stein, dont le nom laisse deviner des origines juives, bien que la famille soit convertie au catholicisme.

Hans, premier enfant né de cette union, qui reprendra la fabrique de son père, se marie avec la comédienne juive Selma jouant entre autres le rôle de Jeanne d'Arc, élève de Sigmund Freud et acquise à la sociale-démocratie.

Selma est assassinée par Hermann, frère de Hans converti fantatiquement au nazisme qui tentera vainement de faire accuser sa propre mère pour faire d'une pierre deux coups. Puis avec l'annexion de l'Autriche par Hitler, Henriette Alt est tuée et la fabrique de pianos retirée à Hans.

Ce "roman d'une famille à Vienne" est donc le roman d'une famille bourgeoisie de Vienne qui connaîtra une fin tragique avec l'avènement du nazisme pour s'être quelque peu enjuivée. Un roman quelque peu autobiographique quand on sait que l'auteur lui-même dû fuire l'Autriche pour les mêmes raisons.

Un passage intéressant du roman est l'idylle entre Martha-Monica, soeur de Hans et le comte Gaetano Orbellini, diplomate italien et militant fasciste.

A cette occasion nous est rappelé que les fascistes furent d'abord opposés aux nazis, plus encore qu'aux bolchéviks, notamment sur le terrain autrichien ! Vérité que nous a fait oubliée la propagande déversée par ces fabriques à crétins que sont la télévision et l'éducation nationale pour qui "fascisme" et "nazisme" sont quasiment synonymes.

En effet, le comte Orbellini propose à Hans de participer à la création de milices facistes afin de contrer l'influence nazie en Autriche.

"Je recommanderais, et même vivement, d'organiser immédiatement dans toute l'Autriche, une milice armée suivant le modèle fasciste, destinée à protéger la population contre le terrorisme communiste et la menace plus grave encore du nazisme. Au moment propice et quand la milice sera organisée, les armes et l'appui nécessaire lui seront fournis."

Le refus de Hans et la réponse du comte sont révélatrices.

"- En ce cas, je ne suis pas votre homme, dit Hans. Excusez-moi , mais un parti qui a choisi les faisceaux pour symbole ne m'insipire qu'une sympathie relative.
- Tout le monde ne peut pas avoir comme emblème un ange armé d'une trompette, répondit l'talien"

Les symboles ont leur importance et il y a une morale politique à cette histoire: pour avoir préféré l'angélisme de la social-démocratie à la virilité du fascisme, la famille Alt-Stein subira la punition du nazisme.

Pour avoir préféré Hitler à Mussolini et pire encore, pour avoir jeté Mussolini dans les bras de Hitler, l'Europe subira le châtiment de la seconde guerre mondiale.

Mais l'oligarchie à l'origine de cette préférence, elle, en sortira renforcée. Quand on connaît la suite de l'histoire, on comprend pourquoi elle préféra favoriser un fou-furieux racialiste primaire et belliciste face à des nationalismes plus sérieux.

Car le fameux mot d'ordre maintes fois ressassé "plutôt Hitler que Blum", s'il cache d'abord le fait que Blum laissa faire Hitler, cache aussi le fait qu'il y eut cet autre mot d'ordre: "plutôt Hitler que Mussolini".

Aujourd'hui encore l'oligarchie préfère les néo-nazis ukrainiens au "fasciste" Poutine, les criminels de Daesh et Al-Nosra au "dictateur" Bachar El Assad.

La dernière phrase du roman est celle d'une femme parlant à la radio, reprise de la réplique de l'actrice Selma déclamée quelques chapitres plus tôt sur une scène de théâtre: "Je vous libérerai de la peur !"

Pour nous libérer de la peur, les anges de la social-démocratie sont parfois - parfois seulement, et souvent au plus mauvais moment - des experts.

Mais qui nous libérera du mal ?

L'Ange à la Trompette - par Ernst Lothar

Usulation

Usul suce un lapin, sauvagement usurpe certaines enveloppes, unanimité néfaste, lentement apostrophée pour induction népotique.

Amoureusement, maman ourse urine rouge et utile sur ennemi magnanime et nigaud triste, voilà où inscrire tout; évidemment mourir entier traduit ton regret emphatique, car habiter avec tes ouailles nuit.

Mais avoir initié suit ou nuit, un titre idiot lui inspire souvent en suçant ouvertement un vagin entâché, non trituré, titillé originellement, non abîmé, mais imbibé, très impeccablement émietté car habituer un dromadaire en hélant amicalement bébé iguane timide, un élan lentement lyophilisé emmerde magistralement ennemi télégénique; évidemment, toute emprise imite nostalgiquement ton empire.

Élections présidentielles 2022 - Mon point de vue sur Éric Zemmour

Comme dit dans mon précédent billet, j'ai décidé d'utiliser ce blog pour présenter mes analyses personnelles, qui n'engagent que moi sur des sujets d'actualité. Un sujet qui fait l'actualité en ce moment est bien entendu celui des élections présidentielles. A ce propos, j'ai pour projet d'analyser l'ensemble des possibles candidats pour cette élection. Et autant commencer dès aujourd'hui avec le candidat le plus polémique, vous avez bien sûr deviné: il s'agit d'Éric Zemmour. Analysons la nature de ce candidat en sept questions essentielles.

Éric Zemmour


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans l'eau ?

Il rit bêtement en disant qu'il a oublié son maillot de bain puis se dandine pendant cinq minutes.


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans le lait ?

Il devient très sérieux et fonce tête baissée dans les testicules les plus proches en se prenant pour un missile.


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans le vinaigre ?

Il met ses mains sur les yeux et imite le cri de l'autruche.


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans l'alcool ?

Il louche, fait rouler ses yeux, puis chante tout le répertoire de Carlos en commençant par "Tirelipimpon sur le Chihuahua".


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans l'urine ?

Il dit "Ben voyons !" avant de développer une diatribe d'une heure et demi sur le politiquement correct qui détruit la France depuis quarante ans.


Que se passe-t-il si on plonge Éric Zemmour dans le mercure ?

Il ouvre les yeux et se tait pendant une heure avant de faire une démonstration de karaté.


Que se passe-t-il si on laisse Éric Zemmour à l'air libre ?

Il ouvre grand les yeux et imite un poisson avec sa bouche.

DÉBLAYURE INTESTINALE

Essayez un peu de sauter en l'air avec un parapluie dans la bouche. La pluie vous glisserait facilement jusqu'à l'anus. Votre sphincter aurait alors tendance à gonfler, à éclater et tout redeviendrait confettis. C'est pourquoi j'aime à me débarasser de mes rancoeurs injustifiées, surtout quand les nuages couvrent ma boîte de conserve.

Je sais très bien que l'on me juge seulement sur mon physique. Oui, je l'avoue j'aime les horribles femmes, celles qui dévorent les enfant, celles qui ont du sang autour de la bouche. J'aime à lécher toute cette mixture rejetonne. Et j'en frémis de plaisir rien que d'y songer. Alors quoi, un peu de tolérance! Ce n'est pas parce que j'aime la mort qu'il faut m'interdire de vivre.

Monstre très laid

Ceci n'est que mon blog personnel

J'aimerai mettre certaines choses au point. Ce n'est pas parce que je travaille pour le Journal des Infos et que je partage sur ce blog mon expérience journalistique qu'on doit pour autant le considérer comme un blog professionnel. Bien au contraire, tout ce qui est dit ici ne relève en rien de mon point de vue personnel et n'engage en rien le Journal des Infos. Par conséquent, le principe de neutralité ne s'applique pas ici. Par cette mise au point, je vous annonce qu'il m'arrivera prochainement d'écrire ici des articles pour donner mon modeste point de vue sur des sujets sociaux, politiques et culturels.

Ceci en tant que simple citoyen. Je ne prétends pas être un grand penseur. Loin de moi l'idée de me prendre pour une intelligence indispensable. C'est qu'à trop vouloir faire son intelligent, on finit par ne plus rien comprendre à ce qui fait vraiment la saveur de la vie qu'un poing dans la gueule du chat peut suffire à faire réaliser au plus indulgent des analphabètes du monde entier. Si on savait à quoi sert la caricature débile des orangs-outans pathétiques, on ne se demanderai pas si les sinologues vietnamiens ont raison ou pas de tapisser d'un geste suranné les infanticides oubliés de la télé-réalité patagonique inscrite dans les catacombes défenestrées de la supplication pathologique et infortunée des abeilles mythologiques et tarabiscotées. D'autant plus qu'en un coup d'œil, on peut savoir facilement s'il est juste ou pas de se souvenir d'un truc qui pourrait faire fuir les individus un peu trop borgnes loin du plus idéalisé des intégrateurs d'autruche. A force de ne pas dire, ce qu'il ne faut pas dédire, on finit par se mettre la langue dans l'œil.

Et c'est précisément pour ne pas me mettre la langue dans l'œil que j'ai décidé de partager avec cous mes opinions sur tout un tas de sujet tout en veillant à ne pas me mettre le doigt dans l'œil en surestimant l'intelligence de mes propos. En conclusion, vous l'avez bien compris : je partage mes opinions non pas en raison d'une intelligence supposée mais pour recevoir vos commentaires car c'est par l'échange et le dialogue que l'on progresse et qu'on s'approche de la vérité.

La ville des voyous.

Enfin, la direction du "Journal des Infos" a répondu de manière satisfaisante aux problèmes rencontrés par ses journalistes. Fini les ordres de mission incompréhensibles ou introuvables ! Et fini aussi les problèmes de transport, les difficultés à se rendre sur les lieux de reportage, notamment en raison d'indications peu claires. Car face à tous ces problèmes, la rédaction a trouvé une solution radicale : la téléportation ! Une téléportation qui s'effectuera de manière instantanée dès que la rédaction aura décidé de nous envoyer en reportage, quelque soi l'endroit où l'on se trouve à cet instant précis. Quand aux ordres de mission, ils sont tout simplement supprimés car devenu inutiles dans la mesure où la rédaction fera en sorte de nous envoyer en un lieu suffisamment précis de telle sorte que le sujet du reportage nous soit évident. Et cette fois-ci, ça n'est pas du pipeau !

J'ai pu le constater en janvier 2021 alors que je participais à une énorme fête de famille. "Fête de famille" est une façon de parler car nous étions tellement nombreux qu'il est certain qu'il n'y avait pas seulement la famille, mais toute sorte d'amis et de connaissances. Dans un petit jardin, je vois mon épouse, très souriante, parler avec ma sœur au milieu d'autres gens. Je décide d'aller les rejoindre dans ce jardin que je pénètre mais mon épouse n'est pas plus là et je n'ose pas aller parler tout seul avec ma sœur. Je retourne donc sur mes pas puis je descends au sous-sol dans une petite salle carrée et m'assied sur un canapé derrière une table basse. Dans cette salle, il y a quelques gens dont mon vieil ami Emmanuel qui a un cadeau pour ma femme. Ceci pour la remercier parce que la dernière fois qu'on s'était vu, c'est elle qui lui avait offert un cadeau.

Soudain, j'ai l'intime sensation d'être en reportage. Et aussitôt, je me retrouve instantanément en un tout autre lieu: une ville de la côte ouest des États-Unis uniquement peuplée de voyous, en pleine nuit. Voilà un sujet de reportage intéressant bien que très glauque. Sans surprise, je me fais très rapidement agressé par une bande dont certains m'attaquent par derrière. Évidemment, je n'ai pas peur puisque je suis journaliste. En tant que journaliste, j'enquête et j'informe sur la réalité et je ne dois pas donc pas me considérer comme prenant part à cette réalité qui par conséquent ne me menace pas. Certes, je ne suis pas tout à fait à l'aise dans cette situation mais je me défends joyeusement.

Un sujet de reportage très intéressant et cependant, mon article n'a pas encore été publié par "Le Journal des Infos". La rédaction a jugé que je n'apportais pas suffisamment d'informations. Je suis un journaliste novice, j'ai encore des progrès à faire. Je suis en train de peaufiner l'article et de me continuer mon enquête. A mon avis, si le gouvernement américain a mis en place ces villes-voyous, c'est pour qu'elles lui servent de frontière humaine ! Qui en effet oserait pénétrer illégalement sur le territoire américain avec la certitude de se faire agresser par une bande de racailles dès le premier pied posé ?

ACCEPTATIONS DÉSORGANISÉES

Oreille chassa carabine hormis acceptation. Cure cautionna falsification armée pessimiste. Paolo couronna matamore crépitant sous accaparante anticipation. Sauternes censura caractère antithétique chocolaté vers incursion mythomane. Corrélation agencée, sucée, adjonction déterminante dont mon oripeau bleuette remplaça son utopie ostensible. Accident pittoresque manipulé, calculé, sordide, fauté, juxtaposé sans machine du Brésil. Pour créer votre cucurbitacé, croyez changer occultation perpétuelle romancée, pardonnée d'abord sans empiétement opaque. Saucisse dopée fonctionnelle normative phagocytée, ripostée, carnassier hégémonique castra horribles passages. Ruquier carbonisa factuellement joncs, carottes, possibilités, farces, gargarismes, dockers, courage, c'est bientôt fini, fonctionnaires par loterie saccagée. Aux Bahamas, Cathy Honebrian remarquait futurement, purement mes occupations ascensionnelles. Honte sous Hermann Coolipopiol ! Victoire avérée, véritablement ancienne, passablement positive et cliniquement sordide. Sacralisée ! Rupture antérieure, cannabis forain. Corrençon fut jolie, pourtant Garrophida, placard arithmétique rythma peur, bachi-bouzouks factuels, occasionnels, anté-postérieurs, occlusifs, accentués, estaminets perpétuels, rentabilité cascadeuse malgré vieil Archibald, fonctionnalisme sauvegardé.

Les confinements tuent dans les pays du Sud

Dans un article publié sur le site d'information UnHerd le 22 juillet 2021, deux universitaires, Toby Green et Jay Bhattacharya, reviennent sur la surmortalité observée dans les pays en voie de développement pendant l'épidémie de Covid. D'après eux, une part importante de celle-ci serait à attribuer à l'impact des mesures sanitaires elles-mêmes, et notamment la baisse du Produit intérieur brut (PIB) qu'elles ont entraînée, plutôt qu'à l'épidémie de Covid.
Je vous propose cet article en version française, traduit par mes soins.


"Un rapport sur la surmortalité en Inde a été publié mardi par le Centre pour le développement global. Les auteurs du rapport évaluent l’excédent de mortalité en Inde au cours des 15 derniers mois au nombre vertigineux de 4,9 millions de décès. En d’autres termes, si le taux de mortalité au cours de cette période avait avoisiné ceux des dernières années, 4,9 millions d’Indiens seraient toujours en vie aujourd’hui.

Si le rapport est impressionnant par ses données et sa méthode, l’interprétation donnée par les auteurs l’est moins. Ils soutiennent que le taux élevé de décès supplémentaires prouve que la mortalité liée au Covid est « considérablement » supérieure aux 420 000 morts du Covid actuellement déclarés en Inde.

Nous convenons que cela tende à indiquer que la mortalité liée au Covid en Inde puisse être bien plus haute que les chiffres officiels ne le suggèrent. Mais ce rapport donne-t-il, comme l’affirme The Guardian, « l’image la plus complète jamais donnée du nombre réel de morts de la pandémie en Inde » - ou met-il plutôt en lumière l’impact douloureux des confinements sur les plus pauvres de la planète ? Toutes les indications pointent infailliblement leur doigt vers l'impact des confinements.

Quand le gouvernement a imposé des confinements au printemps dernier, dix millions de travailleurs immigrés dans les villes indiennes, dont beaucoup vivaient au jour le jour de leur travail quotidien, se sont retrouvés sans emploi. Dans une version indienne du « Sentier des larmes » américain, des travailleurs ont été forcés de retourner dans leur village d’origine, parfois éloigné de plusieurs milliers de kilomètres. Nous avons personnellement reçu des signalements de millions de travailleurs migrants venant du Bengale-Occidental, toujours bloqués et affamés après que leur travail se soit évaporé, laissés sans moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs famille.

Le Produit intérieur brut de l'Inde a connu une baisse historique de 7,3 % dans l’année jusqu’au 31 mars. Une étude menée auprès de 75 ménages dans l’Etat de l’Uttar Pradesh a montré que leurs revenus se sont effondrés de 75 % en moyenne pendant cette période. Comme cela a été montré dans un reportage de la BBC, l'impact en a été catastrophique sur la santé publique du pays.

Dans une tentative de réserver les soins de santé aux patients Covid pendant les premiers mois de l’épidémie, l’Inde a restreint l’accès aux cliniques, même à des patients gravement malades. Cette politique a laissé des centaines de milliers de cas de tuberculoses, VIH, cancers, malarias, diabètes, de patients en obstétrique (et d’innombrables autres) sans les soins médicaux nécessaires. A titre d’exemple, la seule absence de traitements pour les tuberculoses au début du confinement a été la cause de 400 000 décès supplémentaires de cette maladie.

La recherche a montré depuis longtemps que l’espérance de vie et le PIB sont étroitement liés dans les pays pauvres : une légère hausse du PIB peut fortement augmenter l’espérance de vie, de même qu’une baisse du PIB entraînera une diminution de celle-ci. L'augmentation de près de 5 millions de la surmortalité en Inde l'année dernière n'est donc pas principalement liée au Covid-19, mais est la conséquence économique, médicale et sociale des confinements instaurés au printemps 2020 et de la panique qui s'en est suivie.

Ces conclusions concordent avec des événements survenus dans d'autres régions du monde. Au Pérou, la mortalité toutes causes en 2020 a augmenté de 96 % par rapport à la moyenne des 3 années consécutives – écrasant toutes les hausses enregistrés ailleurs en Amérique latine. Au début du mois de juin, les autorités péruviennes ont attribué la majeure partie de cette mortalité au Covid, revenant sur des décès précédemment attribués à d’autres causes. Ce changement a plus que doublé le nombre de morts du virus, faisant passer le taux de mortalité par habitants du Pérou quasiment au double du pays suivant le plus affecté.

Cependant, le Pérou a également mis en place l’un des confinements les plus stricts du monde. Les autorités ont attribué l’échec du confinement péruvien à contenir le Covid à des conditions de vie exiguës et précaires. Ils ont raison sur un point. Ce sont principalement les riches avec des emplois stables qui peuvent se permettre un confinement.

Quoiqu’il en soit, le Pérou est un cas difficile à défendre pour les avocats du confinement. Soit le confinement n’a pas permis de contrôler la diffusion du Covid, soit ses effets ont induit une mortalité venant d’autres causes à des niveaux catastrophiques, comme ce fut le cas en Inde.

Alors, à quoi bon débattre des causes de la mortalité ? Ne devrions-nous pas simplement mettre le problème sur le compte de la perturbation causée par la pandémie pour les pays pauvres – une tragédie aussi horrible qu’inévitable – et en laisser les choses-là ? Après tout, nous savons tous que les plus pauvres de la planète sont aussi les plus vulnérables.

Nous devrions résister à ce raisonnement fataliste. Si les confinements sont la cause de ce terrible carnage, comme nous le soutenons, et sont inefficaces pour prévenir les dégâts directs du virus, alors nous devons les exclure en tant que stratégie de lutte contre une pandémie."


Lien vers l'article en anglais : https://unherd.com/thepost/lockdowns-are-killers-in-the-global-south/

Auteurs de l'article :
Toby Green est professeur d'histoire au Kings Collège de Londres, auteur et lauréat de plusieurs prix.
Dr Bhattacharya est professeur à l'Ecole de Médecine de l'Université de Stanford, physicien, épidémiologiste, économiste de la santé et expert des politiques de santé publique. Il s'intéresse notamment aux maladies infectieuses et aux populations vulnérables.

Lien vers le rapport du Center for Global Development, évoqué dans l'article : https://www.cgdev.org/publication/three-new-estimates-indias-all-cause-excess-mortality-during-covid-19-pandemic

YUHDEZIBD ZEDZEBFE

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