ACCEPTATIONS DÉSORGANISÉES

Oreille chassa carabine hormis acceptation. Cure cautionna falsification armée pessimiste. Paolo couronna matamore crépitant sous accaparante anticipation. Sauternes censura caractère antithétique chocolaté vers incursion mythomane. Corrélation agencée, sucée, adjonction déterminante dont mon oripeau bleuette remplaça son utopie ostensible. Accident pittoresque manipulé, calculé, sordide, fauté, juxtaposé sans machine du Brésil. Pour créer votre cucurbitacé, croyez changer occultation perpétuelle romancée, pardonnée d'abord sans empiétement opaque. Saucisse dopée fonctionnelle normative phagocytée, ripostée, carnassier hégémonique castra horribles passages. Ruquier carbonisa factuellement joncs, carottes, possibilités, farces, gargarismes, dockers, courage, c'est bientôt fini, fonctionnaires par loterie saccagée. Aux Bahamas, Cathy Honebrian remarquait futurement, purement mes occupations ascensionnelles. Honte sous Hermann Coolipopiol ! Victoire avérée, véritablement ancienne, passablement positive et cliniquement sordide. Sacralisée ! Rupture antérieure, cannabis forain. Corrençon fut jolie, pourtant Garrophida, placard arithmétique rythma peur, bachi-bouzouks factuels, occasionnels, anté-postérieurs, occlusifs, accentués, estaminets perpétuels, rentabilité cascadeuse malgré vieil Archibald, fonctionnalisme sauvegardé.

La ville des voyous.

Enfin, la direction du "Journal des Infos" a répondu de manière satisfaisante aux problèmes rencontrés par ses journalistes. Fini les ordres de mission incompréhensibles ou introuvables ! Et fini aussi les problèmes de transport, les difficultés à se rendre sur les lieux de reportage, notamment en raison d'indications peu claires. Car face à tous ces problèmes, la rédaction a trouvé une solution radicale : la téléportation ! Une téléportation qui s'effectuera de manière instantanée dès que la rédaction aura décidé de nous envoyer en reportage, quelque soi l'endroit où l'on se trouve à cet instant précis. Quand aux ordres de mission, ils sont tout simplement supprimés car devenu inutiles dans la mesure où la rédaction fera en sorte de nous envoyer en un lieu suffisamment précis de telle sorte que le sujet du reportage nous soit évident. Et cette fois-ci, ça n'est pas du pipeau !

J'ai pu le constater en janvier 2021 alors que je participais à une énorme fête de famille. "Fête de famille" est une façon de parler car nous étions tellement nombreux qu'il est certain qu'il n'y avait pas seulement la famille, mais toute sorte d'amis et de connaissances. Dans un petit jardin, je vois mon épouse, très souriante, parler avec ma sœur au milieu d'autres gens. Je décide d'aller les rejoindre dans ce jardin que je pénètre mais mon épouse n'est pas plus là et je n'ose pas aller parler tout seul avec ma sœur. Je retourne donc sur mes pas puis je descends au sous-sol dans une petite salle carrée et m'assied sur un canapé derrière une table basse. Dans cette salle, il y a quelques gens dont mon vieil ami Emmanuel qui a un cadeau pour ma femme. Ceci pour la remercier parce que la dernière fois qu'on s'était vu, c'est elle qui lui avait offert un cadeau.

Soudain, j'ai l'intime sensation d'être en reportage. Et aussitôt, je me retrouve instantanément en un tout autre lieu: une ville de la côte ouest des États-Unis uniquement peuplée de voyous, en pleine nuit. Voilà un sujet de reportage intéressant bien que très glauque. Sans surprise, je me fais très rapidement agressé par une bande dont certains m'attaquent par derrière. Évidemment, je n'ai pas peur puisque je suis journaliste. En tant que journaliste, j'enquête et j'informe sur la réalité et je ne dois pas donc pas me considérer comme prenant part à cette réalité qui par conséquent ne me menace pas. Certes, je ne suis pas tout à fait à l'aise dans cette situation mais je me défends joyeusement.

Un sujet de reportage très intéressant et cependant, mon article n'a pas encore été publié par "Le Journal des Infos". La rédaction a jugé que je n'apportais pas suffisamment d'informations. Je suis un journaliste novice, j'ai encore des progrès à faire. Je suis en train de peaufiner l'article et de me continuer mon enquête. A mon avis, si le gouvernement américain a mis en place ces villes-voyous, c'est pour qu'elles lui servent de frontière humaine ! Qui en effet oserait pénétrer illégalement sur le territoire américain avec la certitude de se faire agresser par une bande de racailles dès le premier pied posé ?

La mission introuvable

Nos protestations ont fini par porter leurs fruits. Mes camarades et moi-même ont fait remonter à la rédaction les graves problèmes que posaient la gestion calamiteuse des ordres de mission au sein du "Journal des Infos" et celle-ci s'est enfin décidée à prendre des mesures. Désormais, à chaque fois que l'on aura le sentiment d'être dans un contexte de reportage, il suffira de regarder attentivement autour de soi pour trouver inscrit dans un élément du décor l'ordre de mission précis décrivant la nature du reportage à effectuer.

Mais ça, voyez-vous, c'est la théorie. Malheureusement, l'écart avec la pratique est encore abyssal comme j'ai pu le constater le 17 janvier dernier. J'étais chez moi avec ma femme ainsi que deux ouvriers venus effectuer des travaux. Je m'apprête à sortir. Mais dans le couloir, je remarque qu'il y a un défaut sur la porte. Puis, catastrophe, au moment où je l'examine, la porte s'enlève de ses gonds. Heureusement, les deux ouvriers sont tout de suite arrivés pour m'aider à la porter et l'empêcher de tomber. Ensuite, c'est mon ami Olivier R. que je n'avais pas vu depuis un an qui est accouru pour nous aider. Et plein d'autres de mes amis dont Olivier A. que je n'ai pas vu depuis quinze ans. Peu à peu, l'entrée de la maison était envahie par quelques uns de mes amis, tous des hommes, et j'en étais très heureux. D'autant plus qu'il s'agissait d'amis qui ne se connaissaient pas entre eux et j'étais ravi qu'ils fassent connaissance.

C'est à ce moment là que je me suis demandé si je n'étais pas en reportage. J'ai réalisé que c'était bel et bien le cas. Je quitte alors la maison en compagnie de ma femme alors même qu'elle ne sait que je suis en reportage. Nous arrivons dans un centre commercial. Partout dans ce centre, je cherche un endroit où je peux lire quelle est ma mission, n'ayant pas oublié la promesse de la direction du journal. Dans les toilettes, sur un écran d'ordinateur, sur une télévision... Malheureusement, je ne trouve rien. Je continue à chercher. Je trouve un miroir. J'y vois mon visage bien déformé : tout rond, rétréci et pour tout dire, franchement moche. Même chose pour le visage de ma femme. Je lui dis : "regarde comme on est moche !". Ça me fait marrer. Mais toujours pas de mission.

À moins qu'il y ait un truc que je n'ai pas compris, j'ai quand-même l'impression que la direction de notre journal se fout bien de notre gueule !

Quel est votre matricule ?

Je suis fier de travailler pour "Le Journal des Infos". Progresser au sein de ce journal tout en l'aidant à devenir un journal de référence est mon souhait le plus cher. Malheureusement, je me dois de déclarer que la rédaction ne nous aide pas toujours. Il y a notamment des lourdeurs administratives au sein de ce journal qui sont plus qu'handicapantes.

Un jour, je téléphone au journal pour connaître ma mission. A l'autre bout du fil, la voix d'un jeune homme un peu timide commence par me demander quel est mon matricule. Je n'en sais rien, moi : je ne savais même pas que j'avais un matricule ! Alors, je donne mon nom et prénom et qu'il se débrouille pour me retrouver dans la base de données ! Je ne savais pas qu'on était aussi nombreux au Journal des Infos. Je commence à m'impatienter. Je n'entends plus rien au téléphone.

De lassitude, je finis par raccrocher. C'est ridicule ! Quand une rédaction ne permet pas à ses journalistes les plus motivés de travailler dans de bonnes conditions, il y a quand-même un gros problème !

MASSACRE PORCS

Est-ce que vous vous imaginez à quel point ma vie est difficile ? Non, seulement, j'exerce un métier très difficile: journaliste pour le "Journal des Infos". Mais comme si ça ne suffisait pas, je dois me battre régulièrement contre un complot visant à détruire mon couple.

Le 26 novembre 2020, je suis tranquille dans mon séjour. A ma fenêtre, je vois une femme de profil. Je détourne mon regard en me disant qu'il n'y a là rien que de très normal : cette fenêtre donne sur la rue et on y voit tous les jours des homme et des femmes passer. Sauf que... je suis au premier étage et non au rez-de-chaussée et la vision de cette femme est anormalement grande comme si elle était tout près de la fenêtre ! Un peu effrayé, je tire le rideau pour la regarder plus attentivement. Maintenant, je la vois de face. Elle est au milieu de la fenêtre et me regarde ostensiblement avec un sourire narquois.
Ah, c'est bon, je comprends : encore une de ces femmes qu'on m'envoie pour tester ma fidélité. Elles pullulent autour de moi, ces derniers temps. On est clairement dans du harcèlement collectif de grande envergure.
Mais peu importe, elles perdent toutes leur temps. Et pour bien lui signifier, je me moque ostensiblement d'elle en lui faisant des grimaces et des pieds-de-nez. Je voudrais qu'elle comprenne et qu'elle s'en aille, mais elle ne bouge pas d'un pouce et continue de me fixer avec le même sourire malsain. Alors, je décide de pousser plus loin l'irrespect en baissant mon pantalon et mon slip pour lui montrer à quel point je m'en branle, de sa gueule, au sens propre comme au sens propre comme au sens figuré. Mais je réalise que ce n'est pas une très bonne idée : me masturber devant cette femme, n'est-ce pas déjà entretenir un rapport érotique avec elle ? Aïe aïe aïe... Jean-Michel, tu étais en train de tomber dans le piège ! Allons, ressaisis toi ! Oublie cette salope et va plutôt faire un reportage !

Je remonte donc mon slip et mon pantalon et cherche mon téléphone pour y trouver mon ordre de mission. Je le trouve dans la chambre d'à côté. En guise d'ordre de mission, je ne lis que ces deux mots: "MASSACRE PORCS". Qu'est-ce que ça veut dire ? Probablement que dois faire un reportage dans des abattoirs de porcs. Allez, en route ! Je commence par revêtir ma tenue du journaliste neutre du "Journal des Infos", autrement dit par me mettre entièrement nu. Puis je me dirige vers le couloir et sors de mon appartement.

Dans le couloir de l'immeuble, il y a un placard. Je l'ouvre et examine en détail tous les branchements, outils et autres objets qui s'y trouvent, histoire de vérifier que j'ai bien les yeux en face des trous. Le test est concluant : je suis en bonne condition pour faire un reportage. Mais un autre gros problème survient : tout nu dans l'immeuble, très excité, je ressens une irrépressible envie de me caresser. Je m'assois le dos au mur et commence à me masturber langoureusement. Et même temps, j'entends des pas dans l'escalier qui viennent d'en bas et se rapprochent de mon étage. J'espère que c'est ma femme. Malédiction : c'est la femme qui était à la fenêtre ! Peu importe, je continue ma besogne sans prêter attention à elle. Et d'ailleurs, elle passe son chemin, comme si elle habitait dans l'immeuble en faisant comme si je n'existait pas...

Si ceux qui complotent contre moi en m'envoyant toutes ces tentatrices me lisent, qu'ils en tirent cette leçon : jamais, ils ne réussiront à détruire mon couple ! Par contre, concernant ma vie professionnelle, je suis bien obligé de reconnaître les dégâts puisque je n'ai pas pu faire le reportage sur les abattoirs porcins avec toutes ces conneries.

L'intruse

Je ne sais pas exactement qui sont les commanditaires mais il y a presque un an, quelqu'un s'est introduit chez moi pour me nuire. Ça peut vous paraître incroyable mais voici les faits qui se sont produits le 25 novembre 2020, au matin.
J'étais seul chez moi car mon épouse venait de sortir après s'être longuement préparé dans la salle de bain. Je me dirigeais vers la salle de nain pour me laver les dents. Et là, je vois que de l'eau ne cesse de couleur du lavabo, inondant le sol ! Je ferme le robinet en me demandant comment ma femme a pu laisser le robinet ouvert en partant sans s'en apercevoir. La seule explication que je trouve, c'est que comme ça s'était déjà produit il y a bien longtemps avec un ami qui logeait chez moi, il y a eu une coupure d'eau au moment où ma femme voulait se servir du lavabo, que me femme est alors partie laissant le robinet ouvert et que la coupure a alors cessé après son départ.
Le pire dans tout ça, c'est qu'une fois revenue à la maison et voyant ce désastre, c'est moi que ma femme va accuser et j'aurai à m'engueuler avec elle pour rétablir la vérité.
Mais c'est à moment là qu'à ma grande surprise, je découvre que ma femme est encore là, assise sur le bord de la baignoire et me regarde passivement ! Alors, évidemment, je lui demande pourquoi elle est toujours là... Mais je réalise que ce n'est pas ma femme mais une autre femme, très jeune !

J'interroge cette intruse. Je vois qu'elle n'a rien à me dire. Je me dis que la seule chose que je pourrais faire avec elle serait d'ordre sexuel et d'ailleurs, j'ai le fort sentiment qu'elle est venue spécialement pour ça. Je crois même qu'elle a été envoyée par je ne sais qui pour tester ma fidélité. Et bien, elle perd son temps ! Je l'attrape par le col et l'emmène vers la sortie. Je suis violent avec elle, la frappe et l'amène dans le couloir.

Et là, voilà qu'elle se transforme en homme blond et musclé. Je ne m'étais donc pas trompé: cette pseudo-femme était donc bel et bien un piège ! Mais je n'ai pas peur et continue d'amener cet intrus vers la sortie. D'ailleurs, cet homme, bien que très musclé, à l'air très peureux et me supplie de rester.
J'arrive à le mettre hors de chez moi, mas pas totalement : un bras reste à l'intérieur. J'essaie de refermer la porte sur lui. Il suffirait d'un peu plus de force pour pouvoir le mettre à la porte et ainsi m'en débarrasser.

Mais il me résiste et alors que je le tape avec la porte, il devient subitement violent et réussit à revenir dans la maison pour se battre avec moi.
Il est très agressif, haineux. Je me défends comme je peux et commence à avoir un peu peur.
J'ai finalement réussi à m'en débarrasser mais qui pourra sérieusement nier qu'il existe un complot contre moi pour détruire ma vie, à commencer par mon couple ?

Hey, mec ! Tu vas où ?

Il y a presque un an, j'ai pensé un moment à changer de métier. Je voulais être informaticien pour une entreprise de sport et bien-être et j'ai même passé un entretien avec une femme à lunettes, une blonde cinquantenaire aux cheveux courts. Au court de de l'entretien elle aborde la question de l'hygiène au sein de l'entreprise. Et pour illustrer son propos, elle me montre le dessous sale de son clavier d'ordinateur franchement dégueulasse avec de la terre et même un cafard en me disant:
- Bon là, vous voyez, je vous demande pas si c'est propre, c'est clairement très sale... Mais comment on lave ça ?
Interloqué, je ne sais que répondre. Alors, elle se lève et me tourne le dos pour chercher d'autres trucs sales à me montrer.
C'est à ce moment précis que je réalise que je suis en reportage. Considérant que je ne ferais aucun reportage intéressant dans ce bureau avec cette folle, je décide de quitter les lieux.

La nana s'en aperçoit et crie derrière moi: "Hé ! Monsieur Babakouniouk ! Attendez !" Elle me poursuit dans l'escalier. Je presse le pas et finit par la semer. Quittant, l'immeuble, je découvre un bar au bas de l'immeuble adjacent. J'y entre. Il est rempli de types musclés au physique de rugbyman en train de boire une bière.
J'aimerais les interviewer. Alors, je pose la première question qui me vient à l'esprit à l'un d'eux en lui tapant sur l'épaule:
- Hey, mec ! Tu vas où ?
En fait, ce que je voulais dire par cette formule un peu cavalière, c'est "comment allez-vous ?".
Je sens que le gars a envie de me frapper mais qu'il se retient.
J'essaie avec un autre à côté de lui. Même question, en lui tapant aussi sur l'épaule. Lui aussi est mécontent bien que moins agressif. J'essaie avec les autres. Je n'obtiens aucune réponse.
Puis surprise, le dernier est un de mes collègues de travail. Je me demande ce qu'il fait ici avec ces types baraqués alors que lui est plutôt mince avec des lunettes et des cheveux blancs.

TA LANGUE

De nouveau t'embrasser... Oh... De nouveau connaître l'insolence de ta langue, la chaleur de tes jambes, la si troublante générosité de tes seins...

Toi, le coeur doux, le seul avec qui j'aimerais vivre éternellement...

De nouveau, nous jouerons avec nos visages... Et nos nez, doucement, se cogneront, ô jeu enfantin sublimé par ta douceur, notre amitié, mon sentiment...
Mes narines respireront l'or de ta peau...

Et nos lèvres, gentilles petites... elles oseront s'unir... oseront chanter l'orgie de salive...

Et ta langue, infiniment provocante, infiniment insolente, infiniment audacieuse, ta langue, anarchiste absolue, qui ne connaît aucune limite aucune règle, aucune pudeur lorsqu'elle désire... Tu embrassais si bien avec ta langue... Aurais-je encore le bonheur de la sentir se plonger en moi, ta langue ?

Oh, misère !

Ne pourrai-je donc jamais en ressentir à nouveau la volupté, de cette langue ? Ne pourrai-je donc pas à nouveau l'attraper de mes lèvres, la dévorer, l'engloutir, cette langue ?

...ce secret que tu caches au fond de toi.

DIEU, L’ARGENT ET FRANÇOIS FILLON

“Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent” (Luc 16:13-14)

Parlons maintenant du gagnant de ces primaires, monsieur François Fillon.

D’après tout une presse, ce monsieur Fillon serait à la fois un “catholique tradionnaliste” et un “ultra-libéral”. Ni l’un ni l’autre ne semblent être un compliment de la part de cette presse (on peut se demander pouquoi la perspective d’un président ultra-libéral effraie temps la presse de messieurs Pigasse et Drahi, mais passons).

En ce qui me concerne, je me demande ce qu’un président à la fois catholique traditionnaliste et ultra-libéral fera du travail le dimanche.

Si monsieur Fillon est un catholique traditionnaliste, alors, il doit préserver le repos dominical.

Mais si monsieur Fillon est un ultra-libéral, il doit laisser totale liberté aux entreprises de faire travailler leurs salariés le dimanche comme tous les autres jours de la semaine, et la nuit comme le jour si tel est le bon vouloir du marché.

Alors que fera-t-il ?

J’entends les plus chauds partisans de François Fillon proclamer avec enthousiasme que celui-ci va restaurer les valeurs familiales et redresser l’économie en augmentant le temps de travail.
Entre les valeurs familiales et l’augmentation du temps de travail, n’y a-t-il pas comme une légère contradiction ?
En quoi consiste donc ces “valeurs familiales” lorsqu’on fait en sorte que les deux parents soient de plus en plus au travail et de moins en moins près de leurs enfants ?

En tant que bon catholique, François Fillon est peut-être pour la réhabilitation de la femme au foyer.
Mais à quoi bon lorsque l’on favorise un système économique qui fait qu’il devient impossible de faire vivre un foyer sans que les deux parents ne travaillent ?

Monsieur Fillon est en tant que catholique “philosophiquement” opposé à l’avortement mais en tant que laïque, il assure qu’il ne reviendra pas sur ce “droit fondamental”.
Soit.
Mais quand en plus de cela, on favorise les conditions économiques et sociales qui poussent les femmes à avorter, on peut légitimement se demander en quoi consiste concrètement cette opposition “philosophique” à l’avortement.
D’autant plus que François Fillon étant un homme, il n’aura pas, me semble-t-il, à faire ce choix dans sa vie personnelle.

En bref, il semblerait que plutôt qu’un ultra-libéral, François Fillon soit l’incarnation actuelle de la ligne libérale-conservatrice. A la fois partisan de la liberté du marché, mais avec certaines valeurs morales du point de vue des mœurs comme garde-fous.

Or, à ce jeu là, ce sont toujours les valeurs morales qui finissent par être sacrifiées sur l’hôtel du marché.

L’opposition de François Fillon à la PMA et à la GPA est sans doute sincère et sera probablement effective durant son éventuel mandat. Mais elle ne fera que retarder ce qui, par le jeu diabolique de l’alternance, adviendra tôt au tard parce que le marché l’exige. Et lorsque ce même jeu de l’alternance fera revenir François Filon ou l’un de ses disciple, ces “acquis” ne seront pas abolis car ce que le marché a sanctifié, un libéral comme François Fillon ne le remet jamais en cause.

Pourtant, il y a deux mille ans déjà, le Christ avait dénoncé l’absurdité de cette ligne libérale-conservatrice: “Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent”.

Qu’est-ce en effet qu’un libéral-conservateur sinon quelqu’un qui prétend servir à la fois Dieu et l’argent ?

Ma question intiale sur le repos dominical trouve sa réponse. Monsieur Fillon déclarera qu’en tant que catholique, il est “philosophiquement opposé” au travail le dimanche, mais en tant que président laïque et libéral soucieux de redresser l’économie, il achèvera l’œuvre de destruction du repos dominical entamée alors qu’il était premier ministre.

“Redresser l’économie”

Comme si croire en “l’Économie” n’était pas déjà une idolâtrie absolument inadmissible pour un catholique. Une idolâtrie qui sent bon l’hérésie calviniste.

LA OÙ T’AS PAS CASSÉ UN BIDULE QUI MARCHAIT

Non on peut pas vraiment dire que j’ai besoin de me concentrer pour écrire mes conneries mais dans un endroit comme dans un autre, on m’a souvent dit que pour pas être à la ramasse, je devais quelque part faire de l’orthographe une discipline à mi-chemin entre la cuisine et la machination pratique de mon doigt dans ta gueule. Ça faisait longtemps que j’avais pas dit une vulgarité, à peu près trois secondes.

Alors, l’autre jour quand le père Dupanloup m’a raconté que la mère à la grand-mère de la machine du bidule du truc du machin du grand-père du truc avait découvert qu’en plus de pas savoir découvrir, mon père avait mangé tous mes plombs et que du coup, il fallait bien que ma mère après avoir consulté, ma soeur, mon frère... bon là faut que j’arrête de parler... y a ma gonzesse qui me parle de Donald Trump en train de se faire engueuler par une chèvre et ça, c’est super important.

Le spectacle inattendu

Je m'appelle Jean-Michel Babakouniouk, j'ai 28 ans et je suis journaliste. Ce n'est pas un métier facile. Spécialement quand on travaille pour le journal qui m'a embauché. Il faut savoir que "Le Journal des Infos" nous oblige à exercer notre métier intégralement nu. La justification de cette règle insolite est fondée sur l'idée, fort juste au demeurant, qu'un vêtement n'est jamais neutre alors que la neutralité est un impératif journalistique. J'ai toujours accepté cette règle mais pour tout vous dire, lorsque je me retrouve à poil en public, j'ai un peu tendance, malheureusement, à oublier ma mission de journaliste.

C'est ce qui explique l'incident qui s'est produit il y a un peu plus d'un an et qui a failli me mettre au chômage. Je me promenais en pleine nuit sur un petit chemin de campagne. En regardant parfois derrière moi, me demandant si je n'étais pas suivi. Arrivé au bout du chemin, celui-ci finissait par rejoindre une route départementale. C'est à ce moment précis qu'une lumière venue de je ne sais où a inondé ce lieu et qu'est apparu un groupe de danseurs de hip-hop et avec eux plusieurs dizaines de spectateurs venus pour les voir danser.

Alors, je me suis dit qu'il fallait absolument que je fasse une reportage sur cet événement culturel inattendu. Mais comme expliqué précédemment, faire un reportage, pour moi et tous les membres de ma rédaction, c'est d'abord se déshabiller totalement. Alors, je me suis glissé parmi les danseurs et tout en dansant avec eux, j'ai enlevé ma chemise, mes chaussures, mon pantalon, mes chaussettes et enfin mon slip, tout ça de manière lascive. Au moment, où j'enlevais mon pantalon, je remarquais une jeune femme qui avait l'air troublé par mon strip-tease et je lui ai fait un clin d'œil.

La rédaction n'a pas apprécié ce que j'ai fait ce soir là, considérant que mon rôle de journaliste n'était pas de m'incruster parmi des danseurs et que la nudité érotique et provocante à laquelle je m'étais livré était en totale contradiction avec la nudité de neutralité journalistique à laquelle je me suis engagé. Depuis, j'essaie de faire gaffe et tâche de me déshabiller de la manière la plus neutre possible, même pour prendre ma douche.

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