Réveille-toi !

Mon cher lecteur, permets moi de te tutoyer. Évidemment, je ne me permettrais jamais de tutoyer mon lecteur quand j'écris un article pour "Le Journal des Infos". Mais justement, ici, ce n'est pas le journal, c'est mon blog personnel et je me permets de te tutoyer pour te parler en toute franchise car j'ai des choses importantes à te dire. Cher lecteur, tu es à côté de la plaque. Je te le dis amicalement. Je ne sais pas si tu es de ceux qui ont peur d'Eric Zemmour car ils ont peur du fascisme ou de ceux qui ont espoir en lui mais dans les deux cas, tu te trompes. Tu te trompes si tu crois qu'il va sauver la France et s'il te fait peur, tu as peur de mauvaises raisons. La vérité, c'est que le vrai nom de Zemmour est Zemor, qu'il est un extra-terrestre , héritier d'une longue dynastie et que son véritable projet est la conquête de la planète Terre.

Un météorite fonce dans la campagne tandis que trois fantômes surgissent.

Tout ça, tu ne le sais pas car tu n'es conscient de rien. Chaque jour, tu te réveilles et tu t'endors mais tu ne comprends rien à ta vie. La plupart du temps, tu ne sais même pas ce qu'est dormir, pas plus que tu ne sais ce qu'est être éveillé. Revois ta position binaire sur les enfantements gigantesques et multiprises dont ami gentil le facteur mystique des foutaises invariantes a su retenir le bruit. A quel détour les endives volantes nous forcèrent lorsque nous les vîmes ouvrir leur gueule et nous menacer de foutre en l'air la totalité des parades multiples entachées seulement de paradoxales médailles ? Apprends bien, mon ami que c'est à tes dépens que les pisseurs de merde vont envahir la terre entière pour y mettre comme dirigeant le sympathique Zemor IV, adorateur des biscornus méchants sur la platitude magique du purin bijoutier. A la table des correspondants, on se pince en pensant à la fabrication des embouteillages qui ne sut jamais rien créer d'autre que des funiculaires intemporels dont mon partisan cousin avait pourtant révélé le caractère délétère. Évidemment pour toi, tout ça, c'est du chinois. Parce que tu es endormi. Même quand tu es soi-disant éveillé, tu ne fais que dormir debout. Réveille-toi, putain !

Usulation

Usul suce un lapin, sauvagement usurpe certaines enveloppes, unanimité néfaste, lentement apostrophée pour induction népotique.

Amoureusement, maman ourse urine rouge et utile sur ennemi magnanime et nigaud triste, voilà où inscrire tout; évidemment mourir entier traduit ton regret emphatique, car habiter avec tes ouailles nuit.

Mais avoir initié suit ou nuit, un titre idiot lui inspire souvent en suçant ouvertement un vagin entâché, non trituré, titillé originellement, non abîmé, mais imbibé, très impeccablement émietté car habituer un dromadaire en hélant amicalement bébé iguane timide, un élan lentement lyophilisé emmerde magistralement ennemi télégénique; évidemment, toute emprise imite nostalgiquement ton empire.

Qu'est-ce qu'un pays aujourd'hui ?

Qu'est-ce qu'un pays lorsque les habitants de ce pays ne le prennent plus au sérieux ? Aujourd'hui, les français se foutent de la France. Ce n'est pas qu'ils la trahissent, non. Les français sont plutôt obéissants. Mais la France est comme un chef de police qui ferait rire tous ses subordonnés par son attitude sérieuse, son ton hésitant et sa petite taille.

Big brother éducatif

Notre contribution à la campagne vaccinale en cours auprès des jeunes de notre pays...

Jeunesse vaccinée, jeunesse libérée

L'occasion de nous remémorer les paroles de notre ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, le 18 juin 2020, devant la Commission d'enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste : "Je suis de plus en plus favorable à une vision où l'emploi du temps de l'enfant serait vu pas seulement sur les heures de cours mais un petit peu sur ce qui se passe dans sa vie le mercredi et le week-end, sans arriver à un big brother éducatif."

LA OÙ T’AS PAS CASSÉ UN BIDULE QUI MARCHAIT

Non on peut pas vraiment dire que j’ai besoin de me concentrer pour écrire mes conneries mais dans un endroit comme dans un autre, on m’a souvent dit que pour pas être à la ramasse, je devais quelque part faire de l’orthographe une discipline à mi-chemin entre la cuisine et la machination pratique de mon doigt dans ta gueule. Ça faisait longtemps que j’avais pas dit une vulgarité, à peu près trois secondes.

Alors, l’autre jour quand le père Dupanloup m’a raconté que la mère à la grand-mère de la machine du bidule du truc du machin du grand-père du truc avait découvert qu’en plus de pas savoir découvrir, mon père avait mangé tous mes plombs et que du coup, il fallait bien que ma mère après avoir consulté, ma soeur, mon frère... bon là faut que j’arrête de parler... y a ma gonzesse qui me parle de Donald Trump en train de se faire engueuler par une chèvre et ça, c’est super important.

Quand faire l'amour ?

Quand doit-on faire l'amour ? Combien de fois par jour, par semaine, par mois ? Il faudrait tout d'abord savoir ce que vous appelez "faire l'amour" ? S'agit-il seulement de la copulation ou également ce que vous appelez "les préliminaires" ? Et dans ces fameux "préliminaires", comptez-vous uniquement les baisers et caresses qui précèdent directement l'acte sexuel ou tous les gestes qui peuvent préparer et favoriser cet acte bien que le précédant de quelques heures, quelques jours, quelques semaines ou plus encore ? Les sourires, les baisers, les embrassades et toutes les tendres attentions échangées tout au long de la journée ne font-ils pas aussi partie des préliminaires ? Autrement dit, tenir la main de sa moitié dans les transports en commun tout en lui caressant les doigts, lui glisser des mots tendres à l'oreille, cuisiner pour elle, lui offrir des fleurs, contempler un paysage avec elle, n'est-ce pas déjà lui faire l'amour ?

Si c'est dans ce sens là que l'on parle de faire l'amour, qui est à mon avis le seul sens qui ne soit pas ridicule, alors je vous encouragerai à faire l'amour à tout moment, sans limite, toujours et partout.

Quel est votre matricule ?

Je suis fier de travailler pour "Le Journal des Infos". Progresser au sein de ce journal tout en l'aidant à devenir un journal de référence est mon souhait le plus cher. Malheureusement, je me dois de déclarer que la rédaction ne nous aide pas toujours. Il y a notamment des lourdeurs administratives au sein de ce journal qui sont plus qu'handicapantes.

Un jour, je téléphone au journal pour connaître ma mission. A l'autre bout du fil, la voix d'un jeune homme un peu timide commence par me demander quel est mon matricule. Je n'en sais rien, moi : je ne savais même pas que j'avais un matricule ! Alors, je donne mon nom et prénom et qu'il se débrouille pour me retrouver dans la base de données ! Je ne savais pas qu'on était aussi nombreux au Journal des Infos. Je commence à m'impatienter. Je n'entends plus rien au téléphone.

De lassitude, je finis par raccrocher. C'est ridicule ! Quand une rédaction ne permet pas à ses journalistes les plus motivés de travailler dans de bonnes conditions, il y a quand-même un gros problème !

Faire l'amour ?

Qu'est-ce que faire l'amour ?

  • Faire l'amour comme "faire la vaiselle", "faire le ménage" ? Accomplir une tâche, un "devoir conjugual" ? Faire l'amour pour s'en débarasser avant de passer à des choses plus sérieuses ?
  • Faire l'amour comme "faire les idiots" ou "faire le malin" ? Singer l'amour, parodier bêtement ce que le cinéma, la télévision, les magazines nous montrent comme étant "l'amour" ?
  • Ou produire cette étonnante alchimie dans laquelle se heurtent désir et vénération pour enfanter tendresse et beauté ?

Les confinements tuent dans les pays du Sud

Dans un article publié sur le site d'information UnHerd le 22 juillet 2021, deux universitaires, Toby Green et Jay Bhattacharya, reviennent sur la surmortalité observée dans les pays en voie de développement pendant l'épidémie de Covid. D'après eux, une part importante de celle-ci serait à attribuer à l'impact des mesures sanitaires elles-mêmes, et notamment la baisse du Produit intérieur brut (PIB) qu'elles ont entraînée, plutôt qu'à l'épidémie de Covid.
Je vous propose cet article en version française, traduit par mes soins.


"Un rapport sur la surmortalité en Inde a été publié mardi par le Centre pour le développement global. Les auteurs du rapport évaluent l’excédent de mortalité en Inde au cours des 15 derniers mois au nombre vertigineux de 4,9 millions de décès. En d’autres termes, si le taux de mortalité au cours de cette période avait avoisiné ceux des dernières années, 4,9 millions d’Indiens seraient toujours en vie aujourd’hui.

Si le rapport est impressionnant par ses données et sa méthode, l’interprétation donnée par les auteurs l’est moins. Ils soutiennent que le taux élevé de décès supplémentaires prouve que la mortalité liée au Covid est « considérablement » supérieure aux 420 000 morts du Covid actuellement déclarés en Inde.

Nous convenons que cela tende à indiquer que la mortalité liée au Covid en Inde puisse être bien plus haute que les chiffres officiels ne le suggèrent. Mais ce rapport donne-t-il, comme l’affirme The Guardian, « l’image la plus complète jamais donnée du nombre réel de morts de la pandémie en Inde » - ou met-il plutôt en lumière l’impact douloureux des confinements sur les plus pauvres de la planète ? Toutes les indications pointent infailliblement leur doigt vers l'impact des confinements.

Quand le gouvernement a imposé des confinements au printemps dernier, dix millions de travailleurs immigrés dans les villes indiennes, dont beaucoup vivaient au jour le jour de leur travail quotidien, se sont retrouvés sans emploi. Dans une version indienne du « Sentier des larmes » américain, des travailleurs ont été forcés de retourner dans leur village d’origine, parfois éloigné de plusieurs milliers de kilomètres. Nous avons personnellement reçu des signalements de millions de travailleurs migrants venant du Bengale-Occidental, toujours bloqués et affamés après que leur travail se soit évaporé, laissés sans moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs famille.

Le Produit intérieur brut de l'Inde a connu une baisse historique de 7,3 % dans l’année jusqu’au 31 mars. Une étude menée auprès de 75 ménages dans l’Etat de l’Uttar Pradesh a montré que leurs revenus se sont effondrés de 75 % en moyenne pendant cette période. Comme cela a été montré dans un reportage de la BBC, l'impact en a été catastrophique sur la santé publique du pays.

Dans une tentative de réserver les soins de santé aux patients Covid pendant les premiers mois de l’épidémie, l’Inde a restreint l’accès aux cliniques, même à des patients gravement malades. Cette politique a laissé des centaines de milliers de cas de tuberculoses, VIH, cancers, malarias, diabètes, de patients en obstétrique (et d’innombrables autres) sans les soins médicaux nécessaires. A titre d’exemple, la seule absence de traitements pour les tuberculoses au début du confinement a été la cause de 400 000 décès supplémentaires de cette maladie.

La recherche a montré depuis longtemps que l’espérance de vie et le PIB sont étroitement liés dans les pays pauvres : une légère hausse du PIB peut fortement augmenter l’espérance de vie, de même qu’une baisse du PIB entraînera une diminution de celle-ci. L'augmentation de près de 5 millions de la surmortalité en Inde l'année dernière n'est donc pas principalement liée au Covid-19, mais est la conséquence économique, médicale et sociale des confinements instaurés au printemps 2020 et de la panique qui s'en est suivie.

Ces conclusions concordent avec des événements survenus dans d'autres régions du monde. Au Pérou, la mortalité toutes causes en 2020 a augmenté de 96 % par rapport à la moyenne des 3 années consécutives – écrasant toutes les hausses enregistrés ailleurs en Amérique latine. Au début du mois de juin, les autorités péruviennes ont attribué la majeure partie de cette mortalité au Covid, revenant sur des décès précédemment attribués à d’autres causes. Ce changement a plus que doublé le nombre de morts du virus, faisant passer le taux de mortalité par habitants du Pérou quasiment au double du pays suivant le plus affecté.

Cependant, le Pérou a également mis en place l’un des confinements les plus stricts du monde. Les autorités ont attribué l’échec du confinement péruvien à contenir le Covid à des conditions de vie exiguës et précaires. Ils ont raison sur un point. Ce sont principalement les riches avec des emplois stables qui peuvent se permettre un confinement.

Quoiqu’il en soit, le Pérou est un cas difficile à défendre pour les avocats du confinement. Soit le confinement n’a pas permis de contrôler la diffusion du Covid, soit ses effets ont induit une mortalité venant d’autres causes à des niveaux catastrophiques, comme ce fut le cas en Inde.

Alors, à quoi bon débattre des causes de la mortalité ? Ne devrions-nous pas simplement mettre le problème sur le compte de la perturbation causée par la pandémie pour les pays pauvres – une tragédie aussi horrible qu’inévitable – et en laisser les choses-là ? Après tout, nous savons tous que les plus pauvres de la planète sont aussi les plus vulnérables.

Nous devrions résister à ce raisonnement fataliste. Si les confinements sont la cause de ce terrible carnage, comme nous le soutenons, et sont inefficaces pour prévenir les dégâts directs du virus, alors nous devons les exclure en tant que stratégie de lutte contre une pandémie."


Lien vers l'article en anglais : https://unherd.com/thepost/lockdowns-are-killers-in-the-global-south/

Auteurs de l'article :
Toby Green est professeur d'histoire au Kings Collège de Londres, auteur et lauréat de plusieurs prix.
Dr Bhattacharya est professeur à l'Ecole de Médecine de l'Université de Stanford, physicien, épidémiologiste, économiste de la santé et expert des politiques de santé publique. Il s'intéresse notamment aux maladies infectieuses et aux populations vulnérables.

Lien vers le rapport du Center for Global Development, évoqué dans l'article : https://www.cgdev.org/publication/three-new-estimates-indias-all-cause-excess-mortality-during-covid-19-pandemic

Jésus, de gauche ou de droite ?

Être chrétien, est-ce être de gauche ou de droite ?

Sachant qu'être chrétien, c'est suivre le chemin du Christ, la question à se poser est: Jésus était-il de droite ou de gauche ?

Une telle question peut sembler oiseuse et elle me le semblait à moi-même encore il y a quelques mois.

Non seulement parce que les notions de gauche et de droite n'existaient pas du temps de Jésus mais surtout parce que ces notions sont très relatives, que les idées qui furent de gauche à une certaine époque devinrent de droite à une autre époque et réciproquement.

Cependant, au-delà de la relativité des différents clivages qui ont pu caractériser la gauche et la droite en différentes époques, il semble qu’il y a quand-même un clivage invariant : le combat entre les anciens et les modernes, clivage qui existait avant même que des parlementaires se positionnent entre gauche et droite.

Et depuis 1789, malgré les aléas historiques, c’est généralement à droite qu’on trouve les adeptes de la conservation et à gauche, les adeptes du changement.

Or, il se trouve que ce clivage existait déjà au sein du Sanhédrin à l’époque du Christ : d’un côté, les pharisiens qui étaient les réformateurs et qu’on peut donc considérer comme la gauche de l’époque et de l’autre, les sadducéens, conservateurs, que l’on peut donc considérer comme étant la droite.

Des Évangiles, on a retenu des pharisiens leur attachement scrupuleux au respect de la loi. Ce qui est tout à fait en cohérence avec leur réformisme : plus on se vante de respecter la loi, plus on a intérêt à en être l’auteur et donc à la réformer sans cesse. Résoudre les problèmes posés par la loi en créant d’autres lois, voilà une attitude typiquement de gauche et c’est ce que firent les pharisiens avant la mort du Christ et plus encore après sa mort, durant des siècles de Talmud, ayant pris le contrôle total du judaïsme suite à la destruction du Temple.

Les sadducéens, quant à eux, étaient beaucoup moins attachés au respect de la loi qu’ils n’avaient aucun intérêt à réformer, ayant appris à s’en accommoder et n’ayant aucune raison d’en créer de nouvelles. D’où leur attitude conservatrice qui les faisaient s’en tenir à la Torah et rejeter tous les ajouts pré-talmudiques des pharisiens.

La gauche pharisienne était tournée vers l’avenir, espérant le grand soir cours duquel le Messie viendrait libérer Israël du joug romain.

La droit sadducéenne était composée de riches notables souhaitant éviter toute agitation politique et tâchait de garder de bonnes relations avec l’occupant romain.

A l’extrême-gauche, les zélotes, telle une branche armée des pharisiens, n’attendait pas l’arrivée du Messie pour organiser la rébellion et aux discussions sur la loi préféraient l’action violente en vue de la victoire contre l’impérialisme romain, l’abolition de la grande propriété et la libération des esclaves. Et les sicaires, tendance la plus extrémiste de cette mouvance, pratiquaient des assassinats ciblés contre des juifs collaborant avec les romains.

A l’extrême-droite, les esséniens se proclamaient les véritables héritiers du grand-prêtre Sadoq dont les sadducéens avaient selon eux usurpés le nom. Sédévacantistes avant l’heure, ils refusaient la fréquentation du Temple occupé selon eux par des usurpateurs et préféraient se couper du monde qu’ils abhorraient en se retirant à la campagne et dans des grottes, tout en proclamant la haine de Dieu contre les pêcheurs juifs, les païens et les romains.

Pour savoir si Jésus était de droite ou de gauche, extrême ou modérée, regardons donc quelle était l’attitude ce dernier vis-à-vis de ces différentes sectes.
• D’abord, on sait avec quelle violence Jésus dénonçait l’hypocrisie et le fétichisme légaliste des pharisiens.
• Et cependant, ce sont les sadducéens qui furent à l’initiative de son procès et donc de sa mise à mort. Inquiets des troubles qu’il pouvait provoquer, ces conservateurs, selon une conception pré-vichyste du patriotisme, craignaient que ce Jésus ne provoque la colère de l’occupant romain et que de cette colère ne résulte la destruction de la nation.
• Ils obtinrent cependant pour cette condamnation le concours des pharisiens. Face à un péril commun, la gauche et la droite savent très bien dépasser leurs clivages pour réaliser l’union sacrée.
• Mais les quelques membres du Sanhédrin qui rejoignirent Jésus étaient des pharisiens : Nicodème, Gamaliel l’ancien, Joseph d’Arimathie.
• Jésus fut aussi suivi par Simon le zélote et Judas le sicaire, mais on le sait, il fut trahi par ce dernier.
• Les Évangiles ne nous disent rien des liens entre Jésus et les Esséniens. Certains historiens pensent que Jésus était issu de cette mouvance. Pourtant, quelle différence radicale entre l’attitude de repli des esséniens et l’appel du Christ à apporter la bonne nouvelle au monde, entre la croyance essénienne en un Dieu haïssant les pêcheurs et le Dieu miséricordieux incarné par le Christ ! Mais ces historiens répondent qu’ils y avaient différents tendances aux seins des esséniens et que les premiers chrétiens était l’une d’elle.

Si on tire enseignement des Évangiles, un chrétien doit donc :
• Dénoncer sans tiédeur l’hypocrisie de la gauche, sa morale frelatée, son légalisme mortifère et son fétichisme réformateur.
• Dans le même temps, se méfier de la droite comme de la peste car les conservateurs, même quand ils prétendent conserver des valeurs, voire des valeurs chrétiennes, ne conservent au final que leur situation confortable et seraient prêts à tuer dix fois le Christ si celui-ci revenait mettre en cause ce confort.
• Ne pas oublier que lorsque la gauche et la droite s’unissent, c’est généralement pour le pire, c’est-à-dire pour protéger les royaumes de ce monde dont Lucifer est le prince contre la menace divine.
• Savoir qu’au sein de la gauche, malgré l’hypocrisie qui y règne, on trouve quelques âmes réellement assoiffées de justice et de vérité, et savoir les accueillir.
• Dans le même ordre d’idées, accueillir les bonnes volontés venant de l’extrême-gauche mais se méfier des gauchistes orgueilleux qui prétendant faire la révolution veulent en vérité faire de la révolution leur chose, qu’ils pourraient contrôler, et que leur orgueil peut les amener à devenir les pires traîtres au service du pouvoir
• Comprendre que l’extrême-droite a raison de dénoncer radicalement la laideur du monde contemporain. Comprendre qu’elle a tort de répondre à cette laideur par le repli et la haine plutôt que par l’amour et la miséricorde. Accueillir les fachos comme les gauchistes pour peu qu’ils renoncent à cette haine et ce repli.

La gauche et la droite, ce sont deux manières différentes de refuser l’avènement du royaume des cieux qui est abolition des royaumes de ce monde.

A droite, les sadducéens entendent préserver ces royaumes par leur posture conservatrice.

A gauche, les pharisiens veulent sauver ces royaumes dans une fuite en avant réformiste.

Les uns comme les autres seront balayés avec l’avènement de la nouvelle Jérusalem.

Le Christ n’est évidemment ni de la droite ni de la gauche car il est le feu divin qui détruit l’une et l’autre.

YUHDEZIBD ZEDZEBFE

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