Achékéléby

Achékéléby...
Ouikoiyaya tauftofoufnil !
Rwoutinj !
Rwoutinj !
Rwoutinj !
Fouk...

La gauche et la morale

Dans un épisode de son émission "Ouvrez les guillemets", le célèbre youtubeur Usul répond à la question "La gauche est-elle le camp du bien ?" Il y répond par la négative expliquant avec justesse que le moralisme est à droite tout en concédant que les figures de gauche adoptent parfois un discours moral de manière à s'attirer les bonnes grâces de l'opinion publique.
Une telle réponse me satisfait. A ceci près que je ne suis pas certain qu'Usul ait bien mesuré à quel point la gauche s'est encombrée de discours moraux qui ne lui apportent plus aucun avantage mais au contraire la handicapent, et l'effort qu'on aura à fournir pour s'en débarasser.

Car Usul est de la gauche dite extrême dont un des plus gros défauts est de reprendre à son compte la haine de l'argent héritée de la morale catholique la plus archaïque.

Voir aussi comment cette extrême-gauche défend l'accueil des migrants, en se félicitant de sa générosité face à des gens de droite dépeints comme des salauds et des égoïstes. Alors que si la défense de l'immigration est bien une cause progressiste à promouvoir, elle n'a pas besoin de ce discours moralisateur. Il suffit de montrer l'apport inestimable des vagues d'immigration successives au dynamisme de l'économie. Sans elles, l'entreprise France serait aujourd'hui en ruine.

Ce qu'il nous faut donc dire en tant que vrais hommes de gauche débarassés de tout préjugé moral, c'est qu'une immigration accrue permettrait de sauver notre économie en fournissant aux entreprises une main d'oeuvre performante, flexible et peu coûteuse. D'autre part l'apport culturel d'autres pays permettra un jour à la France de sortir de tous les immobilismes hérités des traditions les plus archaïques.

Autre exemple : la PMA. La gauche a cru bon de défendre cette mesure au nom de la justice sociale sous prétexte que les couples de femmes aisées ayant la possibilité de pratiquer la PMA à l'étranger, il ne serait pas juste de ne pas la rendre pratiquable également pour les couples de femmes à faible revenu. D'abord, c'est un argument dangereux en ce qu'il encourage la droite à prendre des mesures pour rendre l'accès à la PMA plus difficile pour les femmes aisées. D'autre part, il faut bien réaliser un jour que cette notion de "justice sociale" n'est pas une notion de gauche, bien au contraire, puisqu'elle a été inventée par Louis XVI pour s'opposer à son ministre de gauche Turgot qui préconisait la dissolution des corporations, une mesure de modernisation pourtant nécessaire au développement de l'économie et qui fut heureusement adoptée définitivement grâce à la révolution française en 1791.

La gauche qui s'assume est donc une gauche qui défend la PMA non pas avec de tels jugements de valeur mais en démontrant simplement que cette mesure est une demande réelle et qu'il serait irrationnel de ne pas répondre à cette demande si l'on considère que les citoyens d'un État sont comme les clients d'une entreprise et que si l'entreprise France refuse de satisfaire sa clientèle, elle signe son arrêt de mort à plus ou moins long terme.
Je regrette aussi la timidité de la gauche lorsque sur ce sujet , la droite lui lance l'accusation d'eugénisme. Il ne faut pas hésiter à réfuter l'amalgame oiseux qui est fait avec l'eugénisme nazi. Ce dernier était fondé sur un jugement de valeur posant une hiérarchie des races et en cela était bien une politique d'extrême-droite, si l'on reprend les justes critères d'Usul. Mais il n'y a évidemment rien de tel dans la PMA. Si à titre privé, un couple préfère une certaine couleur de peau ou d'yeux pour l'enfant qu'elle va acquérir, au nom de quoi pourrait-on s'y opposer alors qu'on ne le fait pas lorsque des acheteurs choisissent la couleur de leur voiture, de leur smartphone ou de n'importe quel autre produit ?

Au contraire, le principe de la gauche étant la liberté et donc le choix, comme le promeut avec raison Caroline Fourest, on a tout lieu de favoriser ces nouvelles technologies qui nous offrent des choix que nos grand-parents n'avaient pas la chance d'envisager.

D'autre part, la PMA permettra d'ouvrir la voie à de nouveaux marchés répondant à tout une demande non satisfaite liée à la procréation. Et c'est avec une même rationnalité sereine que la gauche aura à défendre la GPA dans les années qui viennent, ainsi que l'euthanasie qui répond à une autre demande réelle et qui donne la clé d'une formidable variable d'ajustement pour désencombrer les hôpitaux et régler le problème du defficit de la sécurité sociale.

Usul est-il vraiment prêt à s'engager pleinement dans cette voie ? Aura-t-il encore beaucoup d'efforts à fournir pour être réellement de gauche ?

Des nouvelles littéraires de mon cul

A la guerre comme à la guerre me disait ma mère !

Voilà, c’était le poème du jour.

Si ça vous a plu, je vous conseille de vous préparer à vous procurer mes ouvrages qui sortiront ce mois-ci:

* Mon amie la pute a quelque chose dans sa poche que j’avais oublié chez mon frère
* Pitchoboul: le matchamone qui roucouchcouche
* Il était une fois… deux fois… plus trois font vingt-neuf
* Oh là là si tu voyais mes genoux
* Gringalet le parmentier
* Il n’était pas des notres… Oh que non !
* Mon zizi a dit oui
* Par moment ça glisse
* On a pas pu le pouvoir
* Et dans ton gel… ça caille

Depuis que j’ai commencé ma carrière littéraire, j’ai du publiquer quelques dizaines de centaines de livres.

Je suis l’écrivain le plus prolifique de ma génération.

Christine Angot, elle peut aller se rhabiller et Yann Moix, n'en parlons pas.

MASSACRE PORCS

Est-ce que vous vous imaginez à quel point ma vie est difficile ? Non, seulement, j'exerce un métier très difficile: journaliste pour le "Journal des Infos". Mais comme si ça ne suffisait pas, je dois me battre régulièrement contre un complot visant à détruire mon couple.

Le 26 novembre 2020, je suis tranquille dans mon séjour. A ma fenêtre, je vois une femme de profil. Je détourne mon regard en me disant qu'il n'y a là rien que de très normal : cette fenêtre donne sur la rue et on y voit tous les jours des homme et des femmes passer. Sauf que... je suis au premier étage et non au rez-de-chaussée et la vision de cette femme est anormalement grande comme si elle était tout près de la fenêtre ! Un peu effrayé, je tire le rideau pour la regarder plus attentivement. Maintenant, je la vois de face. Elle est au milieu de la fenêtre et me regarde ostensiblement avec un sourire narquois.
Ah, c'est bon, je comprends : encore une de ces femmes qu'on m'envoie pour tester ma fidélité. Elles pullulent autour de moi, ces derniers temps. On est clairement dans du harcèlement collectif de grande envergure.
Mais peu importe, elles perdent toutes leur temps. Et pour bien lui signifier, je me moque ostensiblement d'elle en lui faisant des grimaces et des pieds-de-nez. Je voudrais qu'elle comprenne et qu'elle s'en aille, mais elle ne bouge pas d'un pouce et continue de me fixer avec le même sourire malsain. Alors, je décide de pousser plus loin l'irrespect en baissant mon pantalon et mon slip pour lui montrer à quel point je m'en branle, de sa gueule, au sens propre comme au sens propre comme au sens figuré. Mais je réalise que ce n'est pas une très bonne idée : me masturber devant cette femme, n'est-ce pas déjà entretenir un rapport érotique avec elle ? Aïe aïe aïe... Jean-Michel, tu étais en train de tomber dans le piège ! Allons, ressaisis toi ! Oublie cette salope et va plutôt faire un reportage !

Je remonte donc mon slip et mon pantalon et cherche mon téléphone pour y trouver mon ordre de mission. Je le trouve dans la chambre d'à côté. En guise d'ordre de mission, je ne lis que ces deux mots: "MASSACRE PORCS". Qu'est-ce que ça veut dire ? Probablement que dois faire un reportage dans des abattoirs de porcs. Allez, en route ! Je commence par revêtir ma tenue du journaliste neutre du "Journal des Infos", autrement dit par me mettre entièrement nu. Puis je me dirige vers le couloir et sors de mon appartement.

Dans le couloir de l'immeuble, il y a un placard. Je l'ouvre et examine en détail tous les branchements, outils et autres objets qui s'y trouvent, histoire de vérifier que j'ai bien les yeux en face des trous. Le test est concluant : je suis en bonne condition pour faire un reportage. Mais un autre gros problème survient : tout nu dans l'immeuble, très excité, je ressens une irrépressible envie de me caresser. Je m'assois le dos au mur et commence à me masturber langoureusement. Et même temps, j'entends des pas dans l'escalier qui viennent d'en bas et se rapprochent de mon étage. J'espère que c'est ma femme. Malédiction : c'est la femme qui était à la fenêtre ! Peu importe, je continue ma besogne sans prêter attention à elle. Et d'ailleurs, elle passe son chemin, comme si elle habitait dans l'immeuble en faisant comme si je n'existait pas...

Si ceux qui complotent contre moi en m'envoyant toutes ces tentatrices me lisent, qu'ils en tirent cette leçon : jamais, ils ne réussiront à détruire mon couple ! Par contre, concernant ma vie professionnelle, je suis bien obligé de reconnaître les dégâts puisque je n'ai pas pu faire le reportage sur les abattoirs porcins avec toutes ces conneries.

La gauche est-elle le "camp du bien" ?

La gauche est-elle le camp du bien ? Voici la question posée par Usul dans une de ses vidéos. A l'origine de cette question, un mot lancé par Elizabeth Lévy excédée contre le "camp du bien". Usul répond: non, c'est la droite qui est le camp de l'ordre moral, la gauche est au contraire ce qui s'y oppose bien qu'elle adopte parfois un discours moral par stratégie rhétorique.

Usul dit la vérité sur cette question.

La gauche est depuis la révolution française le camp de l'oligarchie maçonnique qui lutte à mort contre la morale chrétienne authentique dans la mesure où elle est un obstacle à l'enrichissement de ces mafieux.

Mais cela, elle ne pouvait évidemment pas le faire en clamant haut et fort son immoralité. Il fallait donc pour abbattre la morale traditionelle élaborer une autre morale, pseudo-morale abstraite et artificielle à base d'idées vagues: liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, laïcité, anti-racisme, féminisme...

C'est lorsque, fatigués de prêchi-prêcha, certains en viennent à s'énerver contre ce prétendu "camp du bien" que serait la gauche, qu'on envoit alors un Usul rappeler que la morale, c'est la droite, autrement dit que la gauche est l'adversaire de la morale.

Et ce faisant, il dit pour une fois l'exacte vérité: la gauche n'est pas le camp du bien car elle est depuis toujours le camp qui lutte contre la morale saine et authentique.

Pour autant, n'allons pas croire que la droite soit le camp du bien. La droite, depuis longtemps, ce ne sont que d'autres gangsters parfois membres des mêmes loges maçonniques que leurs prétendus adversaires de gauche et qui même s'ils se prétendent parfois les défenseurs de la morale traditionnelle ne sont au final que les alibis de la république maçonnique et ploutocratique.

Ouvrez les guillements - La gauche est-elle le camp du bien ?

L'intruse

Je ne sais pas exactement qui sont les commanditaires mais il y a presque un an, quelqu'un s'est introduit chez moi pour me nuire. Ça peut vous paraître incroyable mais voici les faits qui se sont produits le 25 novembre 2020, au matin.
J'étais seul chez moi car mon épouse venait de sortir après s'être longuement préparé dans la salle de bain. Je me dirigeais vers la salle de nain pour me laver les dents. Et là, je vois que de l'eau ne cesse de couleur du lavabo, inondant le sol ! Je ferme le robinet en me demandant comment ma femme a pu laisser le robinet ouvert en partant sans s'en apercevoir. La seule explication que je trouve, c'est que comme ça s'était déjà produit il y a bien longtemps avec un ami qui logeait chez moi, il y a eu une coupure d'eau au moment où ma femme voulait se servir du lavabo, que me femme est alors partie laissant le robinet ouvert et que la coupure a alors cessé après son départ.
Le pire dans tout ça, c'est qu'une fois revenue à la maison et voyant ce désastre, c'est moi que ma femme va accuser et j'aurai à m'engueuler avec elle pour rétablir la vérité.
Mais c'est à moment là qu'à ma grande surprise, je découvre que ma femme est encore là, assise sur le bord de la baignoire et me regarde passivement ! Alors, évidemment, je lui demande pourquoi elle est toujours là... Mais je réalise que ce n'est pas ma femme mais une autre femme, très jeune !

J'interroge cette intruse. Je vois qu'elle n'a rien à me dire. Je me dis que la seule chose que je pourrais faire avec elle serait d'ordre sexuel et d'ailleurs, j'ai le fort sentiment qu'elle est venue spécialement pour ça. Je crois même qu'elle a été envoyée par je ne sais qui pour tester ma fidélité. Et bien, elle perd son temps ! Je l'attrape par le col et l'emmène vers la sortie. Je suis violent avec elle, la frappe et l'amène dans le couloir.

Et là, voilà qu'elle se transforme en homme blond et musclé. Je ne m'étais donc pas trompé: cette pseudo-femme était donc bel et bien un piège ! Mais je n'ai pas peur et continue d'amener cet intrus vers la sortie. D'ailleurs, cet homme, bien que très musclé, à l'air très peureux et me supplie de rester.
J'arrive à le mettre hors de chez moi, mas pas totalement : un bras reste à l'intérieur. J'essaie de refermer la porte sur lui. Il suffirait d'un peu plus de force pour pouvoir le mettre à la porte et ainsi m'en débarrasser.

Mais il me résiste et alors que je le tape avec la porte, il devient subitement violent et réussit à revenir dans la maison pour se battre avec moi.
Il est très agressif, haineux. Je me défends comme je peux et commence à avoir un peu peur.
J'ai finalement réussi à m'en débarrasser mais qui pourra sérieusement nier qu'il existe un complot contre moi pour détruire ma vie, à commencer par mon couple ?

Qu'est-ce que la vie ?

Un feu de joie en plein Paris qui illumine les passants médusés. Rien n'est plus vivant. Rien ne symbolise mieux la vie.

Mon laboratoire secret

Être journaliste, pour moi, ce n'est pas uniquement aller dans la rue pour observer et interroger les gens. C'est aussi avoir un petit laboratoire secret pour faire des expériences afin d'étudier sérieusement tous les sujets. Mon laboratoire se trouve au sous-sol. On trouve tout un tas d'objets très divers dont j'ai fait l'acquisition au fur et à mesure des sujets sur lesquels j'ai travaillé en tant que pigiste. Ce qui pourrait choquer le visiteur non averti, c'est d'abord de très nombreuses armes : bazookas, mitraillettes, grenades, revolvers... Tant d'objets acquis dans le cadre de mon reportage sur les trafics d'armes en banlieue. Il fallait bien que je sache s'il est facile de se procurer ces armes, de les stocker sans se faire choper et comment les conserver et les utiliser. Une autre partie de mon laboratoire est un mini-zoo rempli d'insectes, d'oiseaux, de reptiles, de rongeurs, et aussi quelques chats... J'ai entrepris cet élevage lors des débats sur le mariage pour tous. Comme je souhaitais étudier l'homosexualité chez les animaux, j'ai regroupé la moitié de chaque espèce dans des espaces mixtes et pour l'autre moitié, j'ai séparé les mâles et les femelles. Ceci afin d'observer à partir de quel moment et dans quel cas ils ou elles en venaient à se livrer à des actes homosexuels. Dans mon laboratoire, on trouve aussi des objets insolites acquis lors de mes différentes investigations comme un panier rempli de petites culottes collectionnées par une bande de trois ou quatre maniaques sexuels violeurs et fétichistes. Il y aussi un congélateur occupé par mes excréments déféqués à l'occasion de mes différents voyages, ceci afin d'étudier la qualité de l'alimentation de chaque pays. Il y aussi un tatamis que j'avais acheté à l'époque où je devais faire un article sur le judo mais depuis, je l'utilise surtout pour y inviter des prostituées avec qui je peux tester les pratiques sexuelles du moment.

Le plus encombrant dans mon laboratoire est un cadavre de vache folle que j'ai disséqué pour étudier la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Le jour où j'ai ouvert cette vache avec mon scalpel, les entrailles m'ont sauté à la figure. Le seul moyen que j'ai trouvé pour calmer ces organes trop vivants, c'est de les enduire de charbon. Mais il faut que je le fasse tous les jours, sinon elles se réveillent. Mais j'ai remarqué que ça marchait aussi avec du goudron, du pétrole et même de la peinture noire. Il semble que ça marche avec n'importe quoi, du moment que c'est de couleur noire. À moins que les abeilles ne s'enculent, je ne saurais jamais assez maculer de noir les bêtes entrailles qui se répandaient sur ma gueule et que ma mitraille doucement sereine finirait par licencier sans préavis. Avec tant de douloureuses facéties, les impérialistes cachés sur le tatamis onctueux eurent tôt fait de massifier la plantureuse vitrification des arbalètes mal séparées au-delà de la facilité grégaire. On ne peut pas voir qu'il est plus simple de chanter à brûle-pourpoint que de sacrifier très vindicativement sur un panier magique que les mousquetaires du viol avaient consacrés. Se payer une pute, c'est pas vraiment un truc génial mais se le payer avec de la crème fouettée sur la gueule, c'est carrément trop de la balle que tu prendras dans la gueule le jour où la reine des féministes te montrera son cul qui pète et que t'auras l'air con comme une bille qu'on avait lancé du haut d'un immeuble construit sur les ruines d'une civilisation disparue avant même d'avoir pu massacré les civilisations qui l'avaient précédé. Ne te détourne pas des études mystifiantes qui te succédèrent avec le massacre de ton gland gentiment préparé par les armées d'anges et de lutins qu'il fallait bien produire pour pouvoir supputer un nouvel orage et un ancien abâtardissement. On se croirait en Italie quand ma gentille petit suite de merdes jaunes avait tambouriné les putassières interceptions du nord. Maquereau débile, tu crois que tu peux t'endormir sur un nuage alors que la plupart du temps, tu ne sais même pas ce qu'est dormir pas plus que tu ne sais ce qu'est s'éveiller. Et tout ça, comment peux-tu le savoir si tu n'as pas toi aussi, ton petit laboratoire secret ?

L'ANGE À LA TROMPETTE

Lu "L'Ange à la trompette", roman d'Ernst Lothar. Sur-titré "Roman d'une famille à Vienne".

Le titre du roman fait référence à l'ange qui sert d'écusson à la maison où loge cette famille. Il serait fastidieux de faire la liste de tous les membres de cette famille. Je me contenterai donc des principaux protagonistes.

Franz Alt, patron d'une fabrique de pianos, se marie avec Henriette, fille du professeur Stein, dont le nom laisse deviner des origines juives, bien que la famille soit convertie au catholicisme.

Hans, premier enfant né de cette union, qui reprendra la fabrique de son père, se marie avec la comédienne juive Selma jouant entre autres le rôle de Jeanne d'Arc, élève de Sigmund Freud et acquise à la sociale-démocratie.

Selma est assassinée par Hermann, frère de Hans converti fantatiquement au nazisme qui tentera vainement de faire accuser sa propre mère pour faire d'une pierre deux coups. Puis avec l'annexion de l'Autriche par Hitler, Henriette Alt est tuée et la fabrique de pianos retirée à Hans.

Ce "roman d'une famille à Vienne" est donc le roman d'une famille bourgeoisie de Vienne qui connaîtra une fin tragique avec l'avènement du nazisme pour s'être quelque peu enjuivée. Un roman quelque peu autobiographique quand on sait que l'auteur lui-même dû fuire l'Autriche pour les mêmes raisons.

Un passage intéressant du roman est l'idylle entre Martha-Monica, soeur de Hans et le comte Gaetano Orbellini, diplomate italien et militant fasciste.

A cette occasion nous est rappelé que les fascistes furent d'abord opposés aux nazis, plus encore qu'aux bolchéviks, notamment sur le terrain autrichien ! Vérité que nous a fait oubliée la propagande déversée par ces fabriques à crétins que sont la télévision et l'éducation nationale pour qui "fascisme" et "nazisme" sont quasiment synonymes.

En effet, le comte Orbellini propose à Hans de participer à la création de milices facistes afin de contrer l'influence nazie en Autriche.

"Je recommanderais, et même vivement, d'organiser immédiatement dans toute l'Autriche, une milice armée suivant le modèle fasciste, destinée à protéger la population contre le terrorisme communiste et la menace plus grave encore du nazisme. Au moment propice et quand la milice sera organisée, les armes et l'appui nécessaire lui seront fournis."

Le refus de Hans et la réponse du comte sont révélatrices.

"- En ce cas, je ne suis pas votre homme, dit Hans. Excusez-moi , mais un parti qui a choisi les faisceaux pour symbole ne m'insipire qu'une sympathie relative.
- Tout le monde ne peut pas avoir comme emblème un ange armé d'une trompette, répondit l'talien"

Les symboles ont leur importance et il y a une morale politique à cette histoire: pour avoir préféré l'angélisme de la social-démocratie à la virilité du fascisme, la famille Alt-Stein subira la punition du nazisme.

Pour avoir préféré Hitler à Mussolini et pire encore, pour avoir jeté Mussolini dans les bras de Hitler, l'Europe subira le châtiment de la seconde guerre mondiale.

Mais l'oligarchie à l'origine de cette préférence, elle, en sortira renforcée. Quand on connaît la suite de l'histoire, on comprend pourquoi elle préféra favoriser un fou-furieux racialiste primaire et belliciste face à des nationalismes plus sérieux.

Car le fameux mot d'ordre maintes fois ressassé "plutôt Hitler que Blum", s'il cache d'abord le fait que Blum laissa faire Hitler, cache aussi le fait qu'il y eut cet autre mot d'ordre: "plutôt Hitler que Mussolini".

Aujourd'hui encore l'oligarchie préfère les néo-nazis ukrainiens au "fasciste" Poutine, les criminels de Daesh et Al-Nosra au "dictateur" Bachar El Assad.

La dernière phrase du roman est celle d'une femme parlant à la radio, reprise de la réplique de l'actrice Selma déclamée quelques chapitres plus tôt sur une scène de théâtre: "Je vous libérerai de la peur !"

Pour nous libérer de la peur, les anges de la social-démocratie sont parfois - parfois seulement, et souvent au plus mauvais moment - des experts.

Mais qui nous libérera du mal ?

L'Ange à la Trompette - par Ernst Lothar

DIEU, L’ARGENT ET FRANÇOIS FILLON

“Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent” (Luc 16:13-14)

Parlons maintenant du gagnant de ces primaires, monsieur François Fillon.

D’après tout une presse, ce monsieur Fillon serait à la fois un “catholique tradionnaliste” et un “ultra-libéral”. Ni l’un ni l’autre ne semblent être un compliment de la part de cette presse (on peut se demander pouquoi la perspective d’un président ultra-libéral effraie temps la presse de messieurs Pigasse et Drahi, mais passons).

En ce qui me concerne, je me demande ce qu’un président à la fois catholique traditionnaliste et ultra-libéral fera du travail le dimanche.

Si monsieur Fillon est un catholique traditionnaliste, alors, il doit préserver le repos dominical.

Mais si monsieur Fillon est un ultra-libéral, il doit laisser totale liberté aux entreprises de faire travailler leurs salariés le dimanche comme tous les autres jours de la semaine, et la nuit comme le jour si tel est le bon vouloir du marché.

Alors que fera-t-il ?

J’entends les plus chauds partisans de François Fillon proclamer avec enthousiasme que celui-ci va restaurer les valeurs familiales et redresser l’économie en augmentant le temps de travail.
Entre les valeurs familiales et l’augmentation du temps de travail, n’y a-t-il pas comme une légère contradiction ?
En quoi consiste donc ces “valeurs familiales” lorsqu’on fait en sorte que les deux parents soient de plus en plus au travail et de moins en moins près de leurs enfants ?

En tant que bon catholique, François Fillon est peut-être pour la réhabilitation de la femme au foyer.
Mais à quoi bon lorsque l’on favorise un système économique qui fait qu’il devient impossible de faire vivre un foyer sans que les deux parents ne travaillent ?

Monsieur Fillon est en tant que catholique “philosophiquement” opposé à l’avortement mais en tant que laïque, il assure qu’il ne reviendra pas sur ce “droit fondamental”.
Soit.
Mais quand en plus de cela, on favorise les conditions économiques et sociales qui poussent les femmes à avorter, on peut légitimement se demander en quoi consiste concrètement cette opposition “philosophique” à l’avortement.
D’autant plus que François Fillon étant un homme, il n’aura pas, me semble-t-il, à faire ce choix dans sa vie personnelle.

En bref, il semblerait que plutôt qu’un ultra-libéral, François Fillon soit l’incarnation actuelle de la ligne libérale-conservatrice. A la fois partisan de la liberté du marché, mais avec certaines valeurs morales du point de vue des mœurs comme garde-fous.

Or, à ce jeu là, ce sont toujours les valeurs morales qui finissent par être sacrifiées sur l’hôtel du marché.

L’opposition de François Fillon à la PMA et à la GPA est sans doute sincère et sera probablement effective durant son éventuel mandat. Mais elle ne fera que retarder ce qui, par le jeu diabolique de l’alternance, adviendra tôt au tard parce que le marché l’exige. Et lorsque ce même jeu de l’alternance fera revenir François Filon ou l’un de ses disciple, ces “acquis” ne seront pas abolis car ce que le marché a sanctifié, un libéral comme François Fillon ne le remet jamais en cause.

Pourtant, il y a deux mille ans déjà, le Christ avait dénoncé l’absurdité de cette ligne libérale-conservatrice: “Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent”.

Qu’est-ce en effet qu’un libéral-conservateur sinon quelqu’un qui prétend servir à la fois Dieu et l’argent ?

Ma question intiale sur le repos dominical trouve sa réponse. Monsieur Fillon déclarera qu’en tant que catholique, il est “philosophiquement opposé” au travail le dimanche, mais en tant que président laïque et libéral soucieux de redresser l’économie, il achèvera l’œuvre de destruction du repos dominical entamée alors qu’il était premier ministre.

“Redresser l’économie”

Comme si croire en “l’Économie” n’était pas déjà une idolâtrie absolument inadmissible pour un catholique. Une idolâtrie qui sent bon l’hérésie calviniste.

La mission introuvable

Nos protestations ont fini par porter leurs fruits. Mes camarades et moi-même ont fait remonter à la rédaction les graves problèmes que posaient la gestion calamiteuse des ordres de mission au sein du "Journal des Infos" et celle-ci s'est enfin décidée à prendre des mesures. Désormais, à chaque fois que l'on aura le sentiment d'être dans un contexte de reportage, il suffira de regarder attentivement autour de soi pour trouver inscrit dans un élément du décor l'ordre de mission précis décrivant la nature du reportage à effectuer.

Mais ça, voyez-vous, c'est la théorie. Malheureusement, l'écart avec la pratique est encore abyssal comme j'ai pu le constater le 17 janvier dernier. J'étais chez moi avec ma femme ainsi que deux ouvriers venus effectuer des travaux. Je m'apprête à sortir. Mais dans le couloir, je remarque qu'il y a un défaut sur la porte. Puis, catastrophe, au moment où je l'examine, la porte s'enlève de ses gonds. Heureusement, les deux ouvriers sont tout de suite arrivés pour m'aider à la porter et l'empêcher de tomber. Ensuite, c'est mon ami Olivier R. que je n'avais pas vu depuis un an qui est accouru pour nous aider. Et plein d'autres de mes amis dont Olivier A. que je n'ai pas vu depuis quinze ans. Peu à peu, l'entrée de la maison était envahie par quelques uns de mes amis, tous des hommes, et j'en étais très heureux. D'autant plus qu'il s'agissait d'amis qui ne se connaissaient pas entre eux et j'étais ravi qu'ils fassent connaissance.

C'est à ce moment là que je me suis demandé si je n'étais pas en reportage. J'ai réalisé que c'était bel et bien le cas. Je quitte alors la maison en compagnie de ma femme alors même qu'elle ne sait que je suis en reportage. Nous arrivons dans un centre commercial. Partout dans ce centre, je cherche un endroit où je peux lire quelle est ma mission, n'ayant pas oublié la promesse de la direction du journal. Dans les toilettes, sur un écran d'ordinateur, sur une télévision... Malheureusement, je ne trouve rien. Je continue à chercher. Je trouve un miroir. J'y vois mon visage bien déformé : tout rond, rétréci et pour tout dire, franchement moche. Même chose pour le visage de ma femme. Je lui dis : "regarde comme on est moche !". Ça me fait marrer. Mais toujours pas de mission.

À moins qu'il y ait un truc que je n'ai pas compris, j'ai quand-même l'impression que la direction de notre journal se fout bien de notre gueule !

La gauche est le camp du mal !

Face à la pharisienne hystérique Élizabeth Lévy, le peu reluisant gauchiste Usul se défend: "non, la gauche n'est pas le camp du bien". Il a en cela parfaitement raison. La gauche n'est pas "le camp du bien" puisque précisément, elle est le camp du mal.

Elle n'a jamais cessé de combattre l'ordre moral, en effet, car est le parti du désordre immoral.

Pour ceux qui n'en seraient pas convaincus, voyez comment elle encourage avec succès les sept péchés capitaux: la paresse en développant l'assistanat à tous les niveaux, la colère en faisant l'apologie des casseurs et autres séditieux des sans-culottes aux voyous gauchistes et immigrés en passant par les communards, l'envie par sa folie égalitariste, l'orgueil par son relativisme démocratique qui encourage chacun à se croire penseur et artiste, la gourmandise en fournissant aux chômeurs et fonctionnaires improductifs de quoi se goinfrer et évidemment la luxure avec sa dite "libération des mœurs"...

Si nous n'y mettons pas un terme, un tel immoralisme ne peut que détruire lentement notre pays et ruiner son économie.

Theme by Danetsoft and Danang Probo Sayekti inspired by Maksimer