La gauche est le parti du désordre immoral
Ainsi, monsieur Bourdieusul proclame : « La droite est le parti de l’ordre moral ! » Fort bien, mais pourquoi ne nous dit-il pas en termes aussi clair ce qu’est la gauche ? C’est pourtant élémentaire : si la droite est le parti de l’ordre moral, la gauche, son opposé et à n’en pas douter, le parti du désordre immoral.
En effet, pour ce qui est de répandre l’immoralité dans la société, la gauche semble en avoir fait son principal programme. Elle semble même n’avoir oublié aucun des sept péchés capitaux.
La gauche encourage d’abord l’orgueil en laissant croire à tout un chacun qu’il serait un citoyen ayant son mot à dire et qu’au nom de cette odieuse idée d’égalité, son opinion aurait autant de valeur que les connaissances de nos plus hautes élites.
La gauche encourage la gourmandise en déversant des aides sociales et des augmentations de salaire sur les couches les plus plus incultes de la société qui ne savent rien faire d’autre de cet argent que se goinfrer de nourritures grasses et sucrées.
La gauche encourage la paresse par ses minimas sociaux, RSA et autres allocations qui assurent aux plus oisifs une rémunération sans qu’il ne leur soit exigé aucun effort en échange.
La gauche encourage la luxure en en portant au pinacle toutes les déviances sexuelles, organisant même régulièrement à cet effet des manifestations de fierté.
La gauche encourage l’avarice car par son système de redistribution qui n’est rien d’autre que l’institution d’une charité imposée, elle finit par rendre impossible toute manifestation authentique et spontanée de générosité : pourquoi en effet me soucierais-je de mon voisin puisque l’État s’en occupe à travers la sécurité sociale, la CAF et les retraites ?
La gauche encourage la colère car ce qu’elle appelle « mouvements sociaux » et dont elle nous dit qu’ils seraient un des principaux moteurs du progrès ne sont rien d’autre en effet que des manifestations intempestives d’une colère prolétarienne savamment entretenue par les syndicats et partis gauchistes et qui sont à l’opposé de ce dont la nation a besoin pour prospérer.
Enfin, de tout évidence, la gauche encourage l’envie : à quoi sert en effet cette fameuse idée d’égalité si ce n’est à inciter tout un chacun à envier ce que possède son voisin plutôt qu’à tâcher de l’acquérir par l’effort et la résolution ?
Mais de morale, un gauchiste comme Edwy Bourdieusul ne veut pas en entendre parler car pour lui, le discours moral n’est qu’un moyen de détourner du véritable sujet qui serait la transformation de la société vers plus d’égalité et de justice. Pourtant, croit-il qu’on puisse construire quoi que ce soit de positif dans une société sans l’ordre qui résulte de la morale ? L’expression « ordre moral » est révélatrice : si la gauche ne veut pas de la morale, c’est précisément parce qu’elle ne veut pas de l’ordre. La raison étant que plus les individus sont moraux, plus la société est ordonnée, moins il est besoin de faire intervenir l’État. Or, l’intervention de l’État dans tous les domaines, c’est précisément le projet socialo-communiste de la gauche. La morale est donc l’ennemi à abattre. Que des individus moraux puissent coopérer et que la société puisse s’organiser sans que l’État n’intervienne à chaque étape, c’est ce que la gauche ne peut tolérer. Si la gauche déteste la morale et l’ordre, c’est qu’elle déteste aussi et plus que tout la liberté.
À ceux qui tiennent plus que tout à la liberté et qui ne veulent pas se soumettre au projet totalitaire de la gauche, il ne reste qu’un seul choix : rejoindre ce que la gauche a désigné comme étant son ennemi, la droite, la vraie droite, c’est-à-dire la droite morale et libérale.